Par Valérie Halfon
Ca y est, elles sont de retour: les grandes vacances! Et avec elles, une petite question qui travaille les parents qui travaillent: Comment va-t-on occuper les enfants sans pour autant se ruiner?
D’abord, ça va dépendre de l’âge de vos enfants. S’ils sont petits, c’est souvent l’option kaytanot qui est choisie. Il y en a de plus ou moins chères (il y a même maintenant, pour les petits, celles de l’école, subventionnées). Mais sachez que les plus chères ne sont pas toujours les meilleures. On peut aussi opter pour l’option kaytana parentale (un peu comme le car pool, mais en version kaytana). Ou alors, faire jouer à fond le système D (comme le recours aux grands-parents, bien sûr, enfin, quand ils sont dispos et à proximité). Certains font partie de mouvements de jeunesse, et ça peut être vraiment bien quand on y prend goût. Et quand on peut prendre des jours de vacances ici et là, pourquoi ne pas faire des tiyoulim dans notre beau pays (même sans voiture, il y a des possibilités, comme les chemins balisés du shvil Israël par exemple). Et là, on se recentre sur l’essentiel. La nature, la famille, être ensemble et kiffer de peu. Surtout, on fait passer aux enfants le message suivant: on n’a pas besoin de beaucoup pour être heureux.
Quand les enfants sont plus grands, on peut les motiver à bosser, bien sûr. C’est important si on veut qu’ils apprennent la valeur de l’argent. Une maman me confiait que son fils avait du mal à se bouger. Une autre que le sien voulait qu’elle l’accompagne lors de ses entretiens d’embauche. Mais l’essentiel c’est justement de se bouger. De faire. Plus nos ados auront l’habitude de faire, et plus ils auront confiance en eux et en leurs compétences. Et puis, ils vont aussi cesser de nous demander des sous à tout bout de champ pour sortir avec leurs copains et copines.
D’ailleurs, je ne sais pas si vous l’avez remarqué mais ils ont souvent plus de mal à dépenser de l’argent quand c’est le leur que lorsque c’est le nôtre… Et puis, ils peuvent aussi devenir bénévoles (s’ils ne sont pas déjà madrihim dans un mouvement de jeunesse…). C’est toujours magnifique de voir nos enfants apprendre à donner et non pas juste à recevoir. Un pilier d’une éducation réussie.
En fait, tout est une opportunité et c’est surtout en tant qu’opportunité qu’il faut aborder les grandes vacances.
Opportunité pour passer plus de temps ensemble, dans la sérénité.
Opportunité pour faire passer des valeurs, nos valeurs.
Opportunité pour essayer de nouvelles choses, pour oser.
Opportunité pour développer son potentiel.
Et ça, ça n’a pas de prix.
Si vous voulez plus de trucs et astuces pour ne pas trop vous ruiner pendant les vacances scolaires, on vous invite à une conférence sur le sujet à Natanya le lundi 17 juillet à 20h au 8 rue Tel Hay, (à côté du kikar), organisée par la Mairie de Natanya. Et en plus, c’est gratuit!
Valérie Halfon
054-5723398