Dans un mois, l’Unesco devra une nouvelle fois se pencher sur une motion concernant Jérusalem, la Judée-Samarie et la bande de Gaza. Dans l’ébauche qui circule actuellement dans les couloirs de l’institution, les pays arabes ont retiré le Mont du Temple et le Kotel des textes précédents.
En Israël on voit ce changement comme une évolution salutaire et un succès des efforts diplomatiques israéliens. Mais il faut raison garder, même sans les références au Kotel et au Mont du Temple, la résolution reste très anti-israélienne et jonchée de falsifications historiques.
Par ailleurs, le retrait de ces deux sites par les délégations arabes à l’Unesco ne provient pas d’un soudain élan de sionisme ou de reconnaissance de la vérité historique. Ils veulent s’assurer que cette résolution sera adoptée, surtout face à la nouvelle administration américaine qui montre les dents face aux institutions internationales pour leur attitude envers Israël.
Déjà après la dernière résolution, plusieurs pays avaient regretté a-posteriori leur vote favorable, et depuis lors, la diplomatie israélienne, notamment l’ambassadeur d’Israël à l’Unesco, Carmel Shama-Hacohen, ont déployé une offensive diplomatique de grande envergure.
Les pays arabes et l’Autorité palestinienne espèrent donc que le retrait cosmétique du Kotel et du Mont du Temple de cette résolution anti-israélienne permettre de faire passer la pilule.
Il sera intéressant de voir comment les Etats-Unis vont agir face à cette nouvelle résolution.
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