Les services pénitentiaires mais aussi le gouvernement et Tsahal se préparent avec une certaine inquiétude au déclenchement d’une grève de la faim générale des terroristes du Fatah détenus en Israël. Ce mouvement qui est prévu pour après les fêtes de Pessah’ a été organisé depuis sa cellule par l’architerroriste Marwan Barghouti.membre du Fatah de Mahmoud Abbas.
On parle de presque trois-mille détenus du Fatah ainsi que d’autres petites organisations terroristes qui ont l’intention de déclencher ce mouvement dès le 17 avril.
Cette grève sur fond de revendications d’améliorations des conditions de détention pourrait également faire tache d’huile sur les détenus du Hamas et devenir un véritable casse-tête pour les autorités israéliennes.
Le dilemme et le suivant: si Israël cède aux exigences des terroristes – soutenues par les députés arabes – il s’agira d’un nouveau signe de faiblesse et si le gouvernement reste ferme, on craint des affrontements violents aussi bien à l’intérieur des prisons qu’en Judée-Samarie.
Avec une audace inouïe, Marwan Barghouti et des représentants des terroristes du Fatah détenus ont présenté une liste de revendications à la direction des services pénitentiaires. Elles contiennent notamment l’augmentation de la fréquence des visites des familles et l’installation de téléphones publics dans chaque aile des prisons, comme c’est le cas pour les prisonniers de droit commun!
Parallèlement, les partisans de Marwan Barghouti ont l’intention d’organiser des manifestations, marches, et autres tentes de protestation en Judée-Samarie afin de mobiliser la population et créer de tensions médiatisées avec les forces de l’ordre.
Le services pénitentiaires ont publié le communiqué suivant: “Marwan Barghouti est un détenu. S’il fait la grève de la faim il sera sanctionné comme tout détenu qui viole la discipline. Les services pénitentiaires ne négocient pas avec les détenus. Nous sommes au courant de cette intention d’entamer une grève de la faim générale et si les détenus la mettent en pratique ils en subiront les conséquences. La grève de la faim tout comme d’autres actes de protestation sont des actions illégales et seront sanctionnées de la manière la plus ferme”.
Ce qui reste à voir. Les différentes grèves de la faim entamées ces dernières années par des détenus du Jihad islamique se sont terminées par leur libération à cause du tapage médiatique organisé autour de leur cas et par crainte du gouvernement de condamnations internationales en cas de mort d’un terroriste en prison.
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