Le journaliste Dan Margalit a eu l’honnêté de reconnaître son erreur lors d’un twitt écrit contre le juge Moshé Drori, vice-président du tribunal de district de Jérusalem.
Ce dernier avait décidé de ne pas inculper un jeune juif de 15 ans qui avait lancé une bouteille incendiaire contre une voiture arabe (sans faire de victime) par réaction de colère après l’enlèvement et l’assassinat des trois adolescents avec l’un desquels il étudiait à la yeshiva.
Pour justifier sa décision, le juge Drori a avait considéré que le jeune juif avait entre temps effectué avec succès une période de rééducation, et qu’il se trouve aujourd’hui à quelques semaines de son incorporation dans Tsahal.
Sur ce, le journaliste Dan Margalit avait brandi sans plus attendre l’argument-type: “Ce n’est pas un jeune Palestinien qui aurait eu droit à cette clémence! J’espère que le Parquet fera appel de cette décision”.
Réaction immédiate d’Itamar Ben Gvir, l’avocat du jeune juif: “Dan Margalit a sans doute effectué des recherches superficielles puisque le juge n’a pas acquitté mon client mais a choisi de ne pas l’inculper afin de ne pas saboter son avenir. Mais surtout, le juge Drori s’est basé sur une jurisprudence dans laquelle des mineurs arabes lanceurs de bouteilles incendiaires avaient été acquittés après avoir eux-aussi traversé un processus de rééducation et exprimé des regrets”.
Suite à cela, le journaliste, contrairement à la grande majorité de ses collègues, a publié un nouveau tweet: “L’honnêteté m’oblige, et je reconnais que le juge Drori a également renoncé à inculper des jeunes arabes palestiniens coupables des mêmes faits.”
Itamar Ben-Gvir s’est réjoui de cette “repentance” et en a donné crédit au journaliste. Il a rajouté à l’intention du journaliste qu’il y a des magistrats qui jugent en toute objectivité et de manière équitable quelles que soient les parties en présence, “ce qui n’est pas le cas de tous dès qu’il s’agit d’affaire touchant au conflit israélo-palestinien où les juifs sont parfois désavantagés”.
Photo Flash 90