Le ministre de la Défense a demandé lundi au gouvernement d’autoriser une rallonge budgétaire de 4,8 millards de shekels sur trois ans pour son ministère sur le plan “Guid’on”. Ce programme élaboré par le chef d’Etat-major Gadi Eizencot avait été adopté en 2015 et prévoyait un budget quinquennal stable prévoyant des économies significatives dans Tsahal, en jommes et en matériel.
Mais ce programme contient un article qui prévoit que le cadre budgétaire pourra être ouvert en cas de modification majeure de la conjoncture sécuritaire. Lors d’un point de presse devant des correspondants militaires, Avigdor Lieberman a déclaré lundi que les changements dramatiques qui se produisent dans la région nécessitent d’urgence une adaptation des capacités de Tsahal. Il a expliqué: “Il y a deux ans, il n’y avait pas de présence massive russe et iranienne en Syrie. Depuis, de l’armement sophistiqué et plus précis a fait apparition dans la région et l’Iran a massivement augmenté son budget militaire. Nous devons faire face à cette nouvelle situation”.
Avigdor Lieberman a inclus dans cette effort la nécessité d’améliorer la protections des populations su nord du pays, qui est largement insuffisante à l’heure actuelle.
Pour appuyer les propos du ministre de la Défense, une source militaire a averti que Tsahal a du mal à assumer les missions qu’il s’est fixées face aux nouveaux défis, par manque de moyens. Un officier supérieur de Tsahal a fait remarquer quant à lui que le budget militaire d’Israël correspondait à 49% du budget de l’Etat en 1973 et qu’en 2018 il est à peine de 12%. “En Iran, il est de 22% et il nous faut impérativement préserver notre supériorité militaire sur ce pays” explique cet officier supérieur.
Photo Yonatan Sindel / Flash 90
ce n’est pas la peine de dramatiser la situation de Tsahal face à l’Iran, ni l’inquiétude d’Israël;cela fait fait trop plaisir à Khamenei
“Si vis pacem para bellum” disaient déjà les anciens Romains.