Durant plusieurs mois, le débat public américain, y compris dans les organisations juives, a attribué le regain d’antisémitisme aux Etats-Unis à l’élection de Donald Trump. Ce développement arrangeait bien les milieux démocrates qui y voyaient la preuve que l’atmosphère de campagne et les premières décisions du nouveau président américain alimentaient un climat malsain et avaient libéré la parole et les actes antisémites aux Etats-Unis.
Or, la découverte par le FBI de l’origine des quelque cent-cinquante alertes à la bombe et menaces contre des institutions juives a provoqué un choc. C’est un jeune israélien d’Ashkelon qui est à l’origine de la quasi-totalité de ces appels anonymes, pour des raisons qui sont encore à déterminer.
Mais deux jours après cette découverte, il semble que les grandes organisations juives américaines, qui pour la plupart se situent dans les courants libéraux (politiquement et religieusement) tardent à présenter leurs excuses au président Donald Trump. Ce dernier a pourtant été tenu pour responsable de cette vague y compris et jusque dans les médias européens, tout “heureux” de pouvoir faire un lien entre l’élection de Trump et la résurgence de l’antisémitisme blanc d’extrême droite.
Plus que cela, le président de l’Anti-Defamation League (ADL) a maintenu ses accusations ainsi que le lien entre Donald Trump et la remontée de l’antisémitisme aux Etats-Unis.
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