Le médaillé d’or du grand chelem d’Abou Dhabi, le judoka israélien Tal Flicker a vu le drapeau de son pays et son hymne… interdits, et a chanté l’Hatikva!!
Debout sur la première marche du podium, l’Israélien Tal Flicker, vainqueur du grand chelem de judo d’Abu Dhabi a entonné seul, le 26 octobre, l’hymne de son pays, lors de la cérémonie de clôture du grand chelem, organisé sous l’égide de la Fédération internationale de judo (FIJ) à Abou Dhabi. Les organisateurs de cette compétition sportive avaient refusé que le drapeau de l’État hébreu apparaisse. Il a été remplacé par une bannière de la FIJ. L’hymne national israélien « Hatikvah » a, lui aussi, été remplacé par une musique, composée en 2015 par le français Reinhardt Wagner et interprétée par l’Orchestre philharmonique de Budapest.
Marius Vizer, président de la Fédération internationale n’a pas pris position officiellement sur le sujet. Mais cette décision viole le règlement intérieur de la FIJ à laquelle ont adhéré près de 200 fédérations nationales dont celle d’Israël. Sur le site internet de la FIJ, le drapeau israélien apparaît bien sur la page d’accueil. Ce n’est ni la première fois ni probablement la dernière que des sportifs israéliens sont confrontés à cette situation lors de championnats internationaux. Lors des Jeux olympiques de Rio, à l’été 2016, un judoka égyptien avait refusé de serrer la mai à son adversaire israélien (Or Sasson). Quelques jours plus tard, des athlètes libanais avaient interdit l’accès à leur bus à leurs homologues israéliens.
Bravo à Tal Flicker qui n’a pas cédé à tous ces antisémites primaires!!