Le président Donald Trump a une nouvelle fois tenu parole quant à ses promesses électorales. Il a signé un décret sans précédent, interdisant l’entrée sur le sol américain de ressortissants de sept pays musulmans du Moyen-Orient et d’Afrique orientale. Par contre les réfugiés non-musulmans, notamment chrétiens, qui sont persécutés dans ces pays, seront autorisés à entrer aux Etats-Unis.
Cette mesure est appelée “Protection de l’Etat contre l’entrée de terroristes étrangers”. Il est l’un des rares dirigeants du monde libre à avoir eu le courage de se dresser avec un tel courage devant la menace rampante musulmane avec ses corollaires terroristes. Une mesure qui tranche singulièrement avec le laxisme ouest-européen et les conséquences démographiques et sécuritaires que l’on sait.
La mesure prise par Donald Trump restera en vigueur quatre vingt-dix jours et concerne cent trente-quatre millions de personnes. Allant jusqu’au bout de son idée, le président américain a précisé que même les citoyens de ces sept pays possédant une “Green card” seront également interdits d’entrée sur le territoire américain.
Au moment où il signait son décret, le nouveau président a dit: “Nous prenons des mesures fortes afin de laisser les terroristes islamiques hors du territoire américain. Nous ne les voulons pas ici. Nous ne souhaitons pas faire entrer ici la menace contre laquelle nos soldats luttent au-delà des mers. Nous permettrons l’entrée uniquement à des personnes qui aiment notre pays et sa population”.
Cette mesure a entraîné de nombreuses réactions. Parmi les condamnations prévisibles, celles de la France et de l’Allemagne. Lors d’une conférence de presse commune avec son nouvel homologue allemand Sigmar Gabriel, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Marc Ayraut a exprimé “l’inquiétude de la France” et souligné que l’accueil des réfugiés des zones de conflits était une obligation. Il a rappelé que la tradition chrétienne des Etats-Unis avait une importance et qu’elle incluait l’aide à son prochain. “C’est le message de l’Europe aux Etats-Unis”, a conclu le chef de la diplomatie française.
Autre condamnation, celle de l’Iran, inclus dans la liste. Le ministre des Affaires étrangères Muhamad Jawad Zarif a repris l’argument classique: “La décision de Donald Trump est une offense faite à l’Islam en général et à la nation iranienne en particulier Nous nous réservons le droit de réagir en temps voulu”.
Cette mesure inédite fera parler d’elle pendant longtemps. Elle est certes abrupte mais il s’agit d’une réaction face à un laxisme qui n’a que trop longtemps duré, qui a été poussé à l’extrême pendant les huit ans du mandat du président Obama et qui est entre autre l’une des raisons du succès électoral de Donald Trump.
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