Les aventures du Commissaire Cazeneuve-Cruchot semblent ne jamais devoir se terminer, à tel point ce quinquénat aura accumulé les gaffes et les bévues jusqu’aux sommets les plus vertigineux… Pour aplanir nos critiques, rien de tel qu’un discours hollandiste sans relief sur Démocratie et Terrorisme, dans lequel Hollande va reprendre les grandes lignes de son conseiller gauchiste antisioniste Urvoas sur « l’Etat de Droit », -que ne serait pas Israël, selon la définition socialiste de la Démocratie- :
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– Après l’éloge de la « Palestine » -comme ses prédécesseurs et, en particulier, Daniel Vaillant dans les années 2000, Cazeneuve a toujours trouvé l’antisionisme comme excuse acceptable à l’antisémitisme déchaîné (voir ses prises de position scandaleuses, après Sarcelles, sur le mérite de manifester pour le Hamas, preneur d’otages et assassin d’adolescents juifs, à Gaza- , avant de s’apercevoir que, pas de fumée sans feu, on finit par souffler sur les braises du terrorisme type Bataclan-Charlie Hebdo-Hypercacher–
– et le fait de prôner le djihad dans un écrit, qui ne constituerait pas un « délit »
[ NDLR : c’était dans un article du journal Metronews, à la suite d’une polémique autour d’un livre, où on peut retrouver cette phrase. Elle n’est pas de M. Cazeneuve mais de son cabinet : « On ne peut pas interdire des livres dès qu’ils sont choquants. S’il n’y a pas d’appel à la haine ou d’apologie au terrorisme, on ne peut pas l’interdire. Ce n’est pas un délit de prôner le djihad, ce n’est pénalement pas répréhensible. » En revanche, la loi punit l’appel à la haine ou l’apologie du terrorisme. PS : prôner la haine, l’appel au terrorisme ou au djihad étant des synonymes, le gouvernement et le cabinet Cazeneuve continueront de se perdre en arguties juridiques pour s’épargner toute critique de ce qu’Islam veut dire, concrètement, en nombre de morts annuels… ].
On peut même mettre un policier djihadiste derrière chaque Juif de France, preuve que le socialisme n’arrête pas le progrès… Enquêtes internes : qu’est-ce qu’on dit? Merci Google! Le degré zéro du professionnalisme est en voie d’être atteint.
De plus, Cruchot-Cazeneuve, plutôt que de le virer pour orientations politiques incompatibles avec l’exercice de son métier, passe ce Djihadiste de la police sur le compte de la Sécu, aux frais du contribuable, juif et non-juif, pour maladie imaginaire : le complotisme islamiste pro-nazi… On vit une époque formidable.
Le policier adepte de Soral qui « protégeait » le CRIF
Un gardien de la paix du SDLP (ex-Service de protection des hautes personnalités) converti à l’islam assurait la sécurité d’un dirigeant du CRIF. En mars, le responsable du Conseil représentatif des institutions juives de France, troublé par le « prosélytisme » du policier, a alerté la DGSI, le service de renseignement intérieur. Grâce à Google, les enquêteurs ont retrouvé le nom du policier sur une liste fermée des amis d’Egalité et réconciliation, le site du polémiste plusieurs fois condamné pour antisémitisme Alain Soral, ami de Dieudonn…
Un gardien de la paix du SDLP (ex-service de protection des hautes personnalités), antisémite et converti à l’islam, assurait la sécurité de l’ancien président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), rapporte jeudi Le Point. Depuis, le gardien de la paix est en arrêt maladie prolongé.
Selon l’hebdomadaire français, la direction du CRIF, « troublée » par le « prosélytisme » du policier, a signalé en mars dernier son comportement à la DGSI, le service de renseignement intérieur.
« Grâce à Google, les enquêteurs ont retrouvé le nom du policier sur une liste fermée des amis d’Égalité et réconciliation, le site du polémiste plusieurs fois condamné pour antisémitisme Alain Soral, ami de Dieudonné, accompagnée d’une notice biographique. Il serait –un grand fan- de Leon Degrelle (SS belge et fondateur du mouvement nazi en Belgique) et de Julius Evola (intellectuel antisémite), indique la note », explique Le Point.
Éric Hazan – © Le Monde Juif .info | Photo : DR
Rappels historiques :
S’il n’avait pas été ministre, Bernard Cazeneuve aurait participé aux manifestations pro-Gaza
Publié à 13h03, le 14 août 2014 , Modifié à 13h03, le 14 août 2014 (en pleines émeutes contre les synagogues, où 9 ont « été attaquées dans Paris et banlieues, à commencer par Sarcelles-Garges, le XVIIIème, La Roquette…]
sebastien.tronche@europe1.
C’est lui, en tant que ministre de l’Intérieur, qui a pris la décision d’interdire certaines manifestations pro-palestiniennes. Des manifestations qui ont parfois dégénéré. Comme il le raconte dans un long entretien à Mediapart, publié ce 13 août, Bernard Cazeneuve assume cette décision :
485 manifestations ont eu lieu à Paris et en province ; cinq seulement ont été interdites. Contrairement à ce que j’ai pu lire,ce ne sont pas le président de la République ou le premier ministre qui ont pris cette décision d’interdiction. C’est moi. Et je leur ai fait cette proposition pour des raisons que je veux prendre le temps d’expliquer et quej’assume.
Néanmoins, « sur le fond », comme il le dit lui-même, le ministre le plus amovible de la présidence Hollande, passé déjà par trois maroquins, soutient la cause des défenseurs d’un Etat palestinien et d’une paix à deux Etats au Proche-Orient. Et, s’il n’avait pas été ministre, Bernard Cazeneuve assure qu’il aurait pris part aux manifestations, comme l’ont fait certains élus de gauche :
Sur le fond, il est évident que la cause pour laquelle les manifestants se sont mobilisés était juste. Revendiquer pour les Palestiniens un droit à disposer d’un État, exiger que la guerre cesse à Gaza et que des enfants ne soient pas tués était une cause qui aurait pu justifier que toute la France fût dans la rue. J’ai moi-même beaucoup manifesté par le passé pour ces causes et je l’aurais fait de nouveau dans un autre contexte que celui des fonctions que j’occupe.
Après l’un de ces manifestations, il avait pourtant invité les députés PS y aillant participé à condamner tout aussi fortement les propos antisémites qui y ont parfois été tenus. « Mais la liberté de manifester n’est pas liberté de crier « Mort aux juifs ! » dans les rues de Paris ou de Sarcelles et de s’attaquer à des synagogues avec des cocktails Molotov », ajoute-t-il pour expliquer et justifier ces interdictions.
Il ne faut pas confondre la liberté de crier son indignation et le droit à commettre des délits qui ne sauraient exister dans la République. Car l’antisémitisme n’est pas un droit. C’est un délit. Or, qu’avais-je entre les mains ? Des éléments précis et concrets témoignant du fait que des synagogues et des commerces allaient être attaqués et que des actes antisémites seraient perpétrés.
[BONUS] Oui à un débat sur le cannabis, mais…
Alors que Mediapart consacre une série d’été aux questions entourant la légalisation du cannabis, en même temps que le New York Times lançait une campagne contre la prohibition, Bernard Cazeneuve s’est dit ouvert à un débat sur la question. Comme Vincent Peillon lorsqu’il était ministre de l’Education nationale. Ce qui avait provoqué un tollé. Et un recadrage de François Hollande et Jean-Marc Ayrault.
Mais Bernard Cazeneuve, tout aussi ouvert au débat qu’il soit, précise aussitôt sa ferme opposition à toute dépénalisation.
Je suis favorable au plus large débat. Mais dans ce débat,j’ai ma position : je suis fermement hostile à toute dépénalisation.