Le colonel (rés.) Raz Saguy, président du Forum pour la robustesse de Tsahal a commenté les chiffres de l’incorporation de promotion août 2017, qui indiquent une nette baisse de motivation des jeunes pour servir dans des unités combattantes par rapport à août 2016. La proportion de soldats religieux étant généralement très importantes dans ces unités, il apparaît donc que c’est parmi cette population que la motivation serait en baisse. Pour le Département des Ressources humaines de Tsahal, il s’agit d’une courbe qui est notée depuis trois promotions déjà.
Pour cet officier, il ne fait aucun doute: non seulement il s’agit d’un jour triste pour Tsahal – selon ses propres termes – mais il voit une conséquence directe entre cette baisse de motivation et l’obsession de Tsahal à vouloir introduire à tout prix une égalité des genres dans ces unités. Il rappelle que des tests-pilotes ont été effectués en 2001 et en 2015 sur l’introduction des filles dans les forces blindées et que ces tests se sont révélés négatifs. Il voit donc dans ce troisième pilote prévu par Tsahal un véritable acharnement à vouloir créer des équipages mixtes dans les tanks.
Bien que le ministre de la Défense nie toute politique délibérée sur cette question, Raz Saguy estime que Tsahal subit des pressions qui sont liées à un agenda idéologique qui voudrait promouvoir une égalité hommes-femmes devant les tâches militaires au détriment de l’efficacité opérationnelle. Le colonel de réserve voit divers signes qui confirment cette nouvelle tendance et qui sont visibles tant sur le site Internet de Tsahal que dans les diverses déclarations du porte-parole de Tsahal, et qui donneraient à penser que le service militaire mixte est gage de réussite et d’efficacité quelles que soient les unités.
Raz Saguy considère au contraire que c’est une erreur. Il cite par exemple le cas des forces blindées, où les spécialistes médicaux de Tsahal ont fixé à 18 kilos la charge maximale qu’une jeune fille peut porter. Or, l’obus le plus léger pèse…25 kilos! Il précise qu’il y a de nombreux domaines dans Tsahal où les filles sont plus efficaces que les garçons, mais il estime que c’est une erreur grossière que de vouloir à tout prix mettre garçons et filles au même plan dans toutes les unités, étant donné leurs différences physiologiques et psychologiques.
A Tsahal on explique que cette baisse de motivation est due “aux changements sociaux” qui sont en cours en Israël…
Ce qui est certain, c’est que des cercles, milieux et organisations poursuivant des buts idéologiques bien précis ont décidé d’agir méthodiquement face à Tsahal afin d’y faire reculer l’influence grandissante des religieux et de promouvoir Tsahal comme “armée aux valeurs universelles” au détriment d’une armée aux valeurs juives.
Vidéo: (Aroutz 7)
Photo Miriam Alster / Flash 90
Il y a une part de vérité dans les deux positions. L ‘ÉGALITÉ, OUI , mais ce n’est pas être identique en tout, et donc vouloir faire exactement les mêmes choses. L’égalité c’est de pouvoir CHOISIR sa vie, de développer ses capacités et ses dons, et le respect des différences. Le problème dans la plupart des sociétés est que tout ce qui est fait par les femmes est dévalorisé, sous estimé, le travail des hommes étant considéré comme plus important. Ex : en France , dés qu’un métier se féminise, il se paupérise (santé, éducation, justice). Une femme qui choisit de rester au foyer, ne travaille pas pour beaucoup d’hommes. Le mépris et la méconnaissance de “valeurs dites féminines”, que des hommes peuvent aussi avoir en partage, et développer, entraine des situations absurdes comme ds l’armée. Trouver un équilibre dans ce problème est difficile, pour ne pas tomber dans les extrêmes. Le combat des femmes pour la reconnaissance n’est jamais terminé…………. mais peut-être que le féminin est plus complexe !!!………..