Une fois de plus, devant l’Onu, notre Premier ministre a brillé. En parlant d’Israël face aux nations, il a su éclairer cette assemblée si malsaine et si obscure envers nous. Sur 23 condamnations cette année, 20 étaient dirigées contre Israël, la seule démocratie du ‘’quartier’’. En leur signifiant leur bêtise et leur haine, Benjamin Netanyahou a transmis un message clair au monde libre. Il a prédit un renversement, non pas de régime, mais de situation. De plus en plus de gouvernements et leurs peuples sont en train de changer de fusil d’épaule. Au lieu de tourner le dos à Israël, comme l’Unesco ou l’Assemblée des nations, ils tendent au contraire la main à l’espoir et à la prospérité.
Bibi, comme toujours, vise juste, là où se trouve la vérité. On peut être fier de notre dirigeant actuel qui parle vrai, haut et sans détour!
En cette veille de Rosh Hashana, toutes les familles juives, en Israël ou ailleurs, vivent dans une certaine ébullition, afin d’accueillir l’année 5777 comme il se doit, autant physiquement que spirituellement. Partout dans le monde, dans toutes les religions, le nouvel an se vit dans un esprit d’excitation, un peu comme pour Pourim. La fête s’accompagne de feux d’artifices, de musique, de repas bien arrosés, d’une panoplie de traditions aussi voyantes que bruyantes, chez certains sanglantes, comme pour s’étourdir et surtout éviter de trop penser.
Dans le monde juif, en revanche, Rosh Hashana se vit de façon solennelle, d’abord avec introspection, vers un retour vers D.ieu, puis par une remise en question sur notre comportement envers l’autre. Même si la fête est belle, elle reste éprouvante moralement, accompagnée de demandes insistantes de pardon, les Slihot. On ne prône pas que le fameux ”Vivre ensemble ”, mais plutôt le ”S’entendre tous ensemble ”, ce qui est bien plus noble, bien plus beau.
Nous devons mériter ce cadeau, celui d’entamer une nouvelle étape de notre existence, avec ceux que l’on aime, et ceux que l’on aime moins, et pour cela, nous nous engageons à faire mieux, à éviter de commettre les erreurs du passé.
L’ouverture de notre parasha résume en quelques sortes l’essence de notre peuple : ‘’Atem Nitsavim,… ‘’ : ‘’Vous vous tenez tous réunis, …’’. Si l’on arrive à appliquer ces deux mots, main dans la main, face à D.ieu, on aura réussi notre pari pour l’avenir.
Je finirais en rendant hommage à celui qui aura été l’un des hommes les plus marquants de notre génération : guide spirituel hors du commun pour des milliers de juifs à travers le monde, rav d’une grandeur dure à égaler, innovateur, lumineux, plein d’humour et humble à la fois. Le rav Yossef Haïm Sitruk, z’’l, nous a quittés en cette veille de fête, à l’heure où ce journal se clôture, et c’est un grand manque que ressent toute la communauté juive francophone face à son décès. Il aura laissé une marque indélébile d’amour, de Torah et de respect de l’autre. Ce seront ses messages qui nous soutiendront pour aborder au mieux ces fêtes.