Alors que le Premier ministre indien Narendra Modi s’apprête à venir en Israël le 5 juillet prochain, aucune visite à Ramallah ou toute autre zone de l’Autorité palestinienne n’est inscrite à son agenda, indique le site Walla.
Mahmoud Abbas a pourtant rencontré, le mois dernier à New Delhi, le dirigeant indien qui a alors réitéré l’engagement de l’Inde à créer un « État palestinien souverain, indépendant, uni et viable coexistant pacifiquement avec Israël ».
Ce séjour de deux jours, qui fera de Narendra Modi, 66 ans, le premier dirigeant indien en exercice à fouler le sol de l’État hébreu, intervient alors qu’Israël et l’Inde marquent le 25e anniversaire de l’établissement de leurs relations diplomatiques qui s’illustrent à l’heure actuelle en particulier dans le domaine de la défense. En février dernier, le dirigeant indien a notamment approuvé un accord de 2,5 milliards de dollars pour l’acquisition d’un système de défense aérien « made in Israël ».
En janvier dernier, l’ambassadeur israélien à New Delhi, Daniel Carmon, s’est félicité des récentes évolutions en matière de vote de l’Inde dans les institutions internationales, déclarant « Je ne vais pas généraliser cet état de fait pour le futur, chaque partie ayant ses positions. L’Inde affirme être engagée en faveur de la cause palestinienne et de la cause arabe, tout en ayant de bonnes relations avec Israël, ce qu’elle entend poursuivre. Nous apprécions cette position, comme nous pouvons le constater à l’ONU. »
Katja Epelbaum