Le conseiller juridique du gouvernement Avihaï Mandelblit a officiellement annoncé à Sarah Netanyahou qu’il compte la mettre en examen dans le dossier des dépenses présumées fictives de nourriture à la résidence du Premier ministre entre 2010 et 2103. L’épouse du Premier ministre pourra cependant comparaître encore une fois devant le conseiller juridique pour un audit afin de plaider sa bonne foi avant que cette décision soit irrévocable.
En revanche, le conseiller juridique du gouvernement a indiqué à Sarah Netanyahou que les autres dossiers ouverts contre elle seront clos: celui de l’électricien, des serveurs, des soins administrés à son père en fin de vie.
Avihaï Mandelblit a pris sa décision après avoir examiné toutes les pièces mises à sa disposition et sur recommandation du Procureur de l’Etat et du Procureur du district de Jérusalem.
La première à réagir à cette annonce a été la ministre de la Culture et des Sports, Miri Regev: “J’apporte mon total soutien à Sarah Netanyahou qui encaisse, encaisse et encaisse depuis des années. Cette chasse médiatique contre elle est injustifié. Sarah est une femme sensible, droite et dévouée à son foyer autant qu’à son travail. Cela me fait de la peine qu’on s’acharne ainsi contre elle et que l’on salisse son nom de la sorte. Jamais personne ne s’est comporté ainsi envers une épouse de Premier ministre. Je suis convaincue qu’il s’avérera rapidement que tout ce qu’elle a fait était légal”.
Un peu plus tard, le Premier ministre a réagi à cette nouvelle: “Il est curieux que les dépenses concernant les repas à la résidence aient gonflé précisément à l’époque où Meny Naftali était y employé comme intendant et baissé depuis son départ! Qui est alors responsable de ces dépenses exagérées? Certainement pas la famille Netanyahou. Et c’est sur cela que se base toute l’histoire concernent mon épouse! De toutes les ‘affaires’ il ne reste que celle-là, une affaire sordide dans laquelle Meny Naftali est lourdement impliqué. Cela aussi se vérifiers dans l’audit de mon épouse devant le conseiller juridique”.
Photo Amos Ben Gershom / GPO