Si on avait vécu en Micronésie ou même en Suisse, nous n’aurions parlé cette semaine que de la révolution dans les supermarchés. Celle des sacs en plastique devenus payants à la caisse. Quelle folie! Quel bouleversement! Comment va-t-on faire pour acheter, chaque semaine, tant de sacs poubelles?!
D- ieu merci nous sommes en Israël, encore illuminés et réchauffés par les flammes de Hanouka, venues nous protéger des missiles d’opacité envoyés depuis l’Amérique.
Qui aurait pensé qu’à la fin d’un mandat de 8 ans d’incohérence géopolitique, le président sortant deviendrait d’un coup hyperactif avant son départ de la Maison Blanche dans l’espoir de marquer une dernière fois son empreinte et de contrarier aussi son successeur et ses alliés ? On se croirait au far-West, le cowboy, encore pour 15 jours sur son cheval, tire sur tout ce qui bouge.
Rappelez-vous il y a 8 ans! L’arrivée en fanfare de Barak Hussein avait commencé par un discours au pays des pyramides, où il déclarait son amour illimité pour l’Islam, lui attribuant des valeurs de tolérance pour le monde. Le doute avait alors commencé à s’installer. Il n’a fait qu’amplifier quand Obama a tourné le dos à ses alliés, égyptien d’abord, puis saoudien, qatari et bien sûr israélien. Il a enfoncé le clou en fermant les yeux sur la montée Daech, en ouvrant l’accès au nucléaire et au terrorisme iraniens et surtout en étouffant toute volonté israélienne d’en finir avec les centrales.
Le dernier coup bas à l’ONU aura marqué à jamais sa sortie bruyante. Il faudra compter sur l’habileté des démineurs comme Trump, Bibi et qui sait, Poutine pour nettoyer le terrain après lui.
Comme par hasard, voilà qu’Hollande, lui aussi en fin de course, se réveille. Quand ils ont échoué partout, ces médiocres présidents s’en prennent au peuple juif et à leurs dirigeants. Après un quinquennat manquant de succès, François organise une grande fête à Paris, celle du conflit israélo-palestinien. Le monde entier y est convié sauf, bien sûr, le principal concerné, Bibi. En plus d’une faible vision stratégique, nous pouvons aussi parler à présent d’une ingérence déplacée.
Il n’est plus nécessaire de tenter de comprendre. Quoiqu’Israël fasse pour rendre le monde meilleur, les nations le montreront du doigt. Triste avenir pour la civilisation moderne et occidentale. Le vrai défi qui nous attend est entre nos mains: saurons-nous rester nous-mêmes, sûrs de notre foi, de notre force, de notre patrimoine tel Yossef, fils d’Israël, qui a réussi à rester juif, au milieu de la culture idolâtre égyptienne.
Avraham Azoulay
Photo by Marc Israel Sellem/POOL
Très bon article!
Bravo Bibi Je suisse avec toilet etc touted le people israelien