C’est devenu un réflexe chez la gauche israélienne de dénoncer toute critique comme étant une “incitation au meurtre”. La ministre de la Culture Miri Regev a parfaitement le droit de critiquer un film (encore un) qui salit les soldats de Tsahal et d’exprimer son irritation du fait qu’il ait obtenu une distinction à l’étranger, précisément pour cette raison.
S’exprimant lundi soir lors de la première du film en Israël, le réalisateur Shmuel (Shmoulik) Maoz a sévèrement critiqué la ministre sur ce point ainsi que sur l’affaire qui touche désormais l’acteur principal du film, Lior Ashkenazi, soupçonné d’avoir été impliqué dans la mort d’un Arabe palestinien durant son service militaire.
Pour Shmoulik Maoz qui prend la défense de l’acteur (!!) c’est Miri Regev qui est responsable de l’atmosphère qui règne en Israël et il l’accuse formellement d’inciter au meurtre: “S’il arrive un jour quelque chose à quelqu’un, son sang sera sur la tête et les mains de Miri Regev”, n’hésite pas à dire le cinéaste.
Le film “Foxtrot” est l’un des favoris pour le Prix Ofir qui sera décerné mardi soir lors d’une cérémonie à laquelle la ministre de la Culture n’a pas été conviée!
Photo Moshé Shaï / Flash 90
Foxtrot, comme d’autres réalisateurs israéliens, vendrait sa mère (et quelque part, c’est ce qu’il fait !) pour s’assurer une reconnaissance internationale, car les films israéliens qui ont droit de cité à l’éranger doivent nécessairement taper sur Israël (même un tout petit peu) et plus les coups sont forts, plus le tapis rouge est déroulé au réalisateur israélien. Ceux qui ne le font pas sont d’emblée écartés, empêchés de diffusion, de festivals, etc et les réalisateurs dans ces circonstances n’ont aucun avenir autre que national.
‘Ami Artsi עמי ארצי
https://israeliablog.wordpress.com
Désolé, je viens de réaliser que le début de ma phrase a sauté. Je publie ici le commentaire que je voulais écrire
“Le réalisateur de Foxtrot, comme d’autres réalisateurs israéliens, vendrait sa mère (et quelque part, c’est ce qu’il fait !) pour s’assurer une reconnaissance internationale, car les films israéliens qui ont droit de cité à l’étranger doivent nécessairement taper sur Israël (même un tout petit peu) et plus les coups sont forts, plus le tapis rouge est déroulé au réalisateur israélien. Ceux qui ne le font pas sont d’emblée écartés, empêchés de diffusion, de festivals, etc et les réalisateurs dans ces circonstances n’ont aucun avenir autre que national.”
‘Ami Artsi עמי ארצי
https://israeliablog.wordpress.com
L’ennemi de l’intérieur, qu’il faut combattre. Shana tova
aa tous ce commentayeurs avez vous vu le film pour le critiquer car miri regev ne l a pas vu mais incite a haine
Même pendant les yamim noraïm, ça reste une MITSVA de mettre fin à la nuisance qu’est l’existence de ce BEN ZONA !