En initiant un référendum et surtout en le respectant comme un gentleman, David Cameron n’a pas seulement perdu son poste de premier ministre, il a joué à la roulette anglaise, en démocrate qu’il est, mais démocrate un peu naïf. Aujourd’hui, les forces en place ont changé, les derniers événements venus de l’autre côté de la mer n’ont pas pardonné. Et le grand saut à l’européenne fait peur !
Les jeunes, moins en quête d’intimité, ont massivement vote pour l’Europe, les autres, plus sceptiques, ont voté le repli. Le président Hollande, dans cette situation de crise, où les dirigeants trop BCBG sont remis en question, a attendu de passer le weekend pour rencontrer Angela, et finaliser un beau discours sans grandes illusions. Le mal de l’Europe, le mal du monde aussi, ce n’est pas seulement les réfugiés, ni l’ouverture des frontières intérieures. Le vrai malaise c’est le ‘‘Ras-le-bol’’. C’est un virus très facile à attraper, qui se propage très vite et qui s’amplifie avec les fils d’info. Contre cela il y a des remèdes mais hélas, peu de thérapeutes les pratiquent.
Le ”Ras-le-bol” des populations envers les dirigeants qui vivent sur leur lune et observent tourner la terre depuis là-haut. Le ”Ras-le bol” des pauvres vis-à-vis des riches. Le ”Ras-le-bol” envers ces politiciens faibles et fragiles qui gèrent leur carrière et les prochaines élections en oubliant de tenir les promesses de leurs campagnes survoltées. Le ”Ras-le-bol” de constater que le comportement moral de certains gouvernants ne peut en rien être un exemple pour une jeunesse en attente de messages de vérité et de justice. Le ”Ras-le-bol” enfin, de savoir qu’une élite, regroupée dans un parlement à Bruxelles, peut décider, pour éviter la guerre qui les traumatise tant, d’accueillir des millions d’âmes issues d’une culture si lointaine et ainsi leur offrir sans aucune résistance, leur population et leur terre, le tout, au nom de la paix.
Le problème de l’Europe n’est pas seulement avec Londres…Il s’étend vers d’autres candidats au désengagement de cette union sacrée plutôt ratée. Les soucis s’amplifient aussi par les querelles internes de shalom bayit entre les uns qui ont dit non en Angleterre et les autres qui ont dit oui en Écosse ou en Irlande, et qui voudront réclamer leur indépendance.
Que de malentendus en perspective à cause de frontières qui disparaissent sur tous les coins de la terre semblant vouloir tout uniformiser en passant. En attendant, ce qui préoccupe en priorité les technocrates européens, reste toujours de façon obsessionnelle et grotesque, les frontières de 67, qui concernent ce petit pays de l’OCDE, le meilleur de sa promotion, Israël.
On retrouve étrangement cette même obsession du pouvoir qui mènera Korah’ et les siens à leur perte, engloutis par la terre.
Comme il aisé de tomber dans le piège de la querelle, comme il est difficile et tellement gratifiant de l’éviter.
Avraham Azoulay
on ferait mieux de balayer devant notre porte avant de donner des avis même pertinents.
1,3 millions de pauvres en israël et moi et moi et moi…