La gouverneure de la Banque d’Israël Dr. Karnit Flug a remis au Premier ministre Binyamin Netanyahou son rapport sur la santé économique d’Israël à la fin 2016.
Il s’avère que l’année 2016 a été la meilleure depuis les quatre dernières années qui elles n’étaient déjà pas mauvaises du tout. La croissance a atteint 4% soit 1,2% de plus que les prévisions, mais aussi le double de celle des Etats-Unis, 2,5 fois plus que la croissance moyenne des pays de l’OCDE et 2,3 fois plus que la moyenne de la zone euro.
Le taux de chômage a atteint un taux plancher à la fin 2016 avec 4,3% (7,1% en 2011). Le nombre d’actifs a atteint lui-aussi un record historique avec 3.740.000 personnes dans le monde du travail et le salaire réel a augmenté de 2,6% par rapport à 2015.
Parallèlement, le Produit intérieur brut par habitant a atteint 143.000 shekels soit 22.500 shekels de plus qu’en 2011. La dette publique quant a elle a chuté à un plancher historique de 62,8% du PIB contre 68,8% en 2011. Sur le plan de la balance des paiements, Israël a un excédent de 12,4 milliards de dollars. Enfin, Le niveau de vie des Israéliens a augmenté de 17,8% depuis 2011.
Pour la première fois, la gouverneure de la Banque d’Israël, qui s’est toujours montrée opposée à ces mesures, a admis que la baisse des impôts sur le revenu et la hausse des dépenses publiques ont contribué à la hausse de la croissance pour 2016. Elle a aussi reconnu que les mesures prises par le ministre des Finances Moshé Cahlon pour faire baisser les prix à la consommation ont contribué à une amélioration de l’efficacité des entreprises, à la hausse du niveau de vie, à une réduction des disparités sociales et à une baisse de la pauvreté, même si ces deux dernières sont encore beaucoup trop élevées.
Photo Kobi Gideon / GPO