Lorsque l’on interroge les parents olim sur ce qui déterminera le choix d’une école pour leur enfant, la réponse diffère rarement de : « Que mon enfant s’épanouisse dans son milieu scolaire et qu’il s’intègre en douceur en Israël».
Faudra-t-il pour cela renoncer à ce qui faisait la spécificité de nos écoles juives en France, autrement dit un judicieux équilibre entre matières “kodesh” et matières académiques ?
Rassurez-vous car il existe aujourd’hui en Israël des structures prêtes à résoudre le fameux « compromis », sans pour autant devoir renoncer à un cadre 100% israélien.
C’est le cas de l’école primaire Beit Yaakov, Netiv Batya. Elle a l’ambition de concilier un enseignement de qualité avec une approche chaleureuse et dans une ambiance familiale ; l’effectif des classes étant limité à 25 enfants. En plus du programme d’études générales commun au réseau « Hinou’h Atsmayi », sont ajoutés des programmes innovants en mathématiques, anglais –enseigné dès la kita aleph-, sciences, agro-thérapie et informatique. Sur le modèle d’une école « conservatoire », la musique occupe une place importante dans l’emploi du temps hebdomadaire puisque une salle-studio lui est dédiée, et on y enseigne le français en activité extra-scolaire.
Tout cela explique sans doute l’engouement des familles francophones qui ont choisi l’école Netiv Batya, sur les conseils de la plate-forme d’entraide de l’Association Hanoucca, parrainée par AMI. Bénéficiant d’une expérience d’une trentaine d’années dans le domaine éducatif, sa directrice, Madame Esther Benhaïm, sait apprécier ces familles à qui elle réserve un accueil chaleureux et encourageant :
“Notre école, déclare-t-elle, peut répondre à vos exigences; la journée d’étude y est longue, le corps enseignant s’implique généreusement et avec professionnalisme, un ramassage scolaire est assuré dans tous les quartiers de la ville, les enfants y reçoivent un repas quotidien, et nous assurons des cours d’oulpan ou de soutien pour les élèves, qu’elles soient olot ou non.”
L’école est d’ailleurs étroitement liée à l’Alya en Eretz Israël puisqu’elle est abritée dans un monument classé historique; la Maison Yehoudayoff-‘Hefetz, dont la construction s’achèvera en 1907 par Elisha Yehoudayoff qui décide d’en faire un palais magnifique en l’honneur de Mashia’h. Le palais est dénommé “Mishkan Mashia’h” ou encore “Armon – Le Château”, et une chambre lui sera personnellement réservée. Le bâtiment se situe au cœur du quartier des Bou’harim fondé en 1894 par les Olim d’Ouzbekistan, parmi les premiers fondateurs de la Jérusalem moderne. L’architecture s’inspire du baroque italien avec sa façade de style Renaissance, ses colonnes, ses corniches décorées, ses moulures et ses vitres rondes. L’intérieur aussi est orné de riches décorations florales et de motifs tana’hiques. Le plafond est paré de fleurs et d’oiseaux en relief accompagnés de Maguen David et du mot Sion.
Le bâtiment servira de maison d’hôtes pour les personnages importants de l’époque et de Beth Midrash pour la Communauté immigrante venue de Bou’hara. Le Commandant turc s’y installe lors de la Première Guerre Mondiale, puis avec l’arrivée des anglais, la maison est aménagée pour les soldats juifs de l’armée d’Allenby. En 1921, le palais abritera la conférence fondatrice du Rabbinat lors de laquelle seront élus les Grands Rabbins A.Y. Kook et J. Mayer. L’Irgoun y installera par la suite son quartier général.
Pour tout renseignement en français contactez l’Association Hanoucca
Plus d’infos sur www.hanoucca.org et sur www.ecoles-israel.org
Tél. 058 406 4109, 0546 576 208