L’ancien Premier ministre britannique Tony Blair, qui fut émissaire du Quartet au Proche-Orient tout en étant parallèlement en affaires avec des pays du Golfe a eu des propos irresponsables suite à l’accord de “réconciliation” entre le Fatah et le Hamas: “Nous n’aurions pas dû écouter les Israéliens lorsqu’ils nous avaient demandé de ne pas dialoguer avec le Hamas”. Il a émis cette idée pour le moins saugrenue lors d’une interview à l’occasion de la sortie prochaine de son livre Preparing for down qui traite de la situation qui règne dans la bande de Gaza. On peut supposer sans trop de tromper que ce livre contiendra pas mal de critiques à l’égard d’Israël.
Au début de l’année 2006, le gouvernement Sharon avait demandé au Quartet de rompre tout lien avec l’organisation terroriste après sa victoire aux élections législatives de 2006, victoire due à la popularité du Hamas dans la rue arabe palestinienne après le désengagement d’Israël de la bande de Gaza, considérée à juste titre comme un grand succès face à Israël.
Après la signature de l’accord Fatah-Hamas de la semaine dernière, Tony Blair pense qu’il aurait été plus judicieux de maintenir depuis lors un dialogue avec le Hamas afin de le faire “évoluer positivement”. Schéma de pensée classique des démocraties européennes naïves face aux régimes et organisations totalitaires.
Sur le plan personnel, Tony Blair n’a cessé d’entretenir des contacts avec des dirigeants de l’organisation terroriste issue des Frères Musulmans. Depuis qu’il a quitté son poste d’émissaire du Quartet, il a rencontré au moins six fois Khaled Meshaal lorsqu’il dirigeait le Hamas et plusieurs fois également Ismaïl Hanyeh depuis qu’il a succédé à Khaled Meshaal.
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Ils ne comprendont jamais que le temps des turcs et du mandat britanique est REVOLU ad vitam aeternam