Cher Président Macron : le temps esrt venu de renforcer les relations avec Israël
PARIS (JTA) —Dans cette campagne présidentielle qui vient juste de se conclure, on a largement oublié la politique étrangère. Quoi qu’il en soit, Emmanuel Macrin,le nouveau Président français est confronté à plusieurs questions internationales cruciales, et parmi elles, reviendra le processus de paix palestino-israélien.
Si la France souhaite jouer un rôle, elle doit refonder sa crédibilité qui a été gravement réduite en Janvier, lorsque la Conférence de Paris pour la Paix s’est conclue par des communiqués purement déclaratifs, mais aucun résultat tangible qui puisse encourager les deux parties à travailler à nouveau en direction de la Paix. En internationalisant le conflit et conduisant les Palestiniens à croire qu’on leur offre la possibilité de se détourner de la table des négociations, l’initiative française, en effet, a ralenti un processus de paix qui traîne déjà en longueur, sans réelle perspective.
La France doit apparaître comme une médiatrice honnête, un arbitre impartial qui prend en considération les préoccupations des deux parties. Et la France doit regagner la confiance d’Israël – en particulier, après avoir décidé de l’exclure des négociations de janvier dernier – en réaffirmant la nécessité absolue d’assurer la sécurité d’Israël à l’intérieur de frontières sûres et reconnues. Macron doit approcher sa relation avec Israël avec une grande prudence.
Au début de ce mois, la France s’est encore abstenue de voter la énième résolution de l’UNESCO destinée à dénier toute relation historique entre le Peuple Juif et Jérusalem. Au même moment, un certain nombre d’autres pays européens (l’Allemagne, l’Italie, la Lituanie, le Royaume-Uni, la Grèce et les Pays-Bas) ont pris la décision courageuse de s’opposer à cette résolution infâme, une de celles concoctées pour se dresser à l’encontre de l’objectif de réaliser les conditions de la paix.
N’est-il pas venu le temps pour la France, de reconsidérer sa position, d’oser s’opposer à des initiatives qui s’efforcent par tous les moyens de délégitimer Israël?
En 1967, Le Président Charles De Gaulle a officiellement mis fin à la période de lune de miel franco-israélienne des années 1950 et du début des années 1960, quand il a imposé à Israël un embargo sur les armes, juste avant la Guerre des 6 Jours. Il a expliqué sa décision lors d’une infâme conférence de presse, dans laquelle il a déclaré que les Israéliens sont un « Peuple d’élite, sûr de lui-même et dominateur ». David Ben Gourion avait répliqué : « Nous n’affichons pas une « ardente ambition de conquêtes », mais plutôt une foi fervente et la vision de la Paix telle qu’elle est décrite et annoncée par nos prophètes ».
Cinquante ans plus tard, il existe de vastes possibilités de coopération entre la France et Israël. La plus évidente concerne la lutte contre le terrorisme. La France est la cible d’attentats, et, à cet égard, elle se trouve dans une situation similaire à celle d’Israël. Cela prendrait un sens considérable de s’appuyer sur l’expertise d’Israël en matière de résilience et de préparation de la population et du gouvernement, dans le but de combattre ce fléau.
En matière de réponse aux ambitions nucléaires de l’Iran, la France a adopté une position sans compromis, face à la politique agressive de Téhéran. Cela serait certainement dans les meilleurs intérêts de la France d’aligner sa stratégie avec celle d’Israël, un pays quqi est également préoccupé par la menace iranienne, ainsi qu’avec celle de l’Administration des Etats-Unis, qui est impatiente de répondre à la menace nucléaire iranienne.
En outre, Paris peut contribuer à négocier un rapprochement entre Israël et les pays arabes sunnites – des puissances qui sont déjà engagées dans une alliance discrète qui s’enracine dans la défiance à l’encontre de l’Iran. Au cours de ces derniers mois, avec la nouvelle administration en poste, il y a eu des signes qu’une telle alliance implicite devienne une véritable possibilité. Il n’est pas encore évident que la France se saisira de cette occasion historique pour jouer un rôle central dans la formation et le renforcement d’une alliance contre une menace commune.
L’élection de Macron offre des motifs d’optimisme sur l’avenir des relations franco-israéliennes. Sa visite en Israël, en tant que Ministre de l’Economie avait envoyé le message que la France est impatiente et disposée à renouveler cette coopération. Après tout, comme Macron l’a lui-même suggéré : « La French Tech » et la « Start-Up Nation » se situent parmi les 10 économies les plus innovantes au monde.
En outre, Macron a prouvé qu’il est un ami d’Israël au cours de la campagne présidentielle, en s’opposant ouvertement à tout boycott du pays ou à la reconnaissance d’un Etat de Palestine en l’absence de tout processus de paix.
En tant que Président élu, Macron a déjà eu des entretiens avec le Premier Ministre Binyamin Netanyahu, qui l’a félicité, en tant que nouveau dirigeant français, pour sa victoire et a mis en lumière l’importance d’une coopération entre les deux pays sur des initiatives anti-terroristes.
Nous ne pouvons pas permettre de nous contenter de ces signes d’espoir. L’histoire de la diplomatie française de ces 50 dernières années offre trop de preuves d’espoirs brisés.
A un moment où les plans américains de médiation entre les Israéliens et les Palestiniens demeurent en ballottage, du fait que le Président Donald Trump doit encore obtenir la confiance des deux parties et que les relations d’Israël avec l’Allemagne apparaissent plus tendues, Paris dispose d’une fenêtre d’opportunité pour restaurer ses relations et bénéficier d’une coopération élargie avec un Etat d’Israël, qui peut incarner son allié fiable sur de nombreux fronts communs.
Espérons que le nouveau Président choisira de renouveler des liens sincères et solides entre la France et Israël.
(Simone Rodan-Benzaquen est directrice et Julie Decroix est directrice-adjointe du Bureau Europe de l’American Jewish Committee)
Adaptation : Marc Brzustowski – En savoir plus sur http://jforum.fr/president-macron-le-temps-est-venu-de-renforcer-les-liens-avec-israel.html#ShHKOdvrtRgfFClz.99
Macron est, selon vous, contre le boycott à l’égard d’Israël ? Chère Madame, soit vous êtes d’un naïveté confondante, soit vous vous aveuglez volontairement pour nier la réalité des choses. Comment expliquez-vous qu’un des meilleurs amis de Macron, nommé ministre, soit le n° 2 de BDS ? comment expliquez-vous qu’il soit très lié avec “Europe-Palestine” à laquelle il envoie des dons d’argent (du contribuable), ainsi qu’à Gaza ? Il se trouve que ce type va devoir rendre des comptes à la justice incessamment pour détrournement d’argent, etc… (le Canard Enchaîné, le Monde). J’espère qu’il sera dans l’obligation de démissionner de son ministère. Pour l’instant “il n’en est pas question” selon ses propres paroles. Je pense quant à moi que ce gouvernement est composé d’une bande de voyoux. L’avenir nous dira si je me trompe ou pas. Je pense le plus grand mal de Macron.