Selon le site Debka qui se base sur des sources du renseignement, au moment de l’attaque, une importante réunion se tenait dans cette base entre les officiers supérieurs des milices chiites pro-iraniennes dans le sud de la Syrie en vue d’une vaste offensive contre les poches de rebelles syriens dans le sud de la Syrie, très près de la frontière israélo-syrienne. A cette réunion assistaient également des officiers des Gardiens de la Révolution iranienne ainsi que du Hezbollah qui instruisaient les milices chiites composées d’irakiens, d’afghans et de pakistanais, toutes placées sous le commandement du général Qassem Suleimani, commandant de la Force Al-Quds iranienne.
Les missiles lancés depuis les airs ont visé et détruit le bâtiment dans lequel se tenait cette réunion. On ne sait pas encore combien de personnes se trouvaient dans le bâtiment, probablement quelques dizaines. Aucun bilan n’a naturellement été divulgué et Téhéran n’a pas encore officiellement réagi à ce raid.
Dans un enregistrement réalisé encore avant l’attaque, le Premier ministre Binyamin Netanyahou a fait une déclaration d’ordre général mais qui parle d’elle même: “Nous ne permettrons pas à ce régime qui vise à détruire notre Etat d’atteindre l’arme atomique, pas plus que nous lui permettrons de s’implanter en Syrie comme il s’emploie à le faire, lorsque son but affiché est de nous combattre et nous faire disparaître”.
Le but de l’Iran, du Hezbollah et de ces milices chiites est de chasser les groupes rebelles des zones frontalières avec Israël pour s’y installer, ce que Jérusalem veut éviter à tout prix.
Photo site Debka