Le président de la Liste arabe unifiée, Ayman Oudeh, ne rate pas une occasion pour se livrer à des provocations et montrer ostensiblement de quel côté de la barrière il se trouve: celui des terroristes et de ceux qui rêvent de la disparation de l’Etat juif. Tout en touchant bien-sûr un confortable salaire de député plus avantages divers sur le compte du contribuable israélien.
Une semaine après les images des deux soldats de Tsahal insultés, humiliés, frappés et giflés par des jeunes filles arabes palestiniennes à Nabi Sala’h, ce député de la Knesset s’est fait prendre en photo, souriant, au côté du frère et de la cousine de Ahed Tamimi, la jeune provcatrice arrêtée entre temps. Il a publié la photo sur son compte Twitter sous le titre ##Free Ahed et a écrit: “On m’a dit que le combat est un mode de vie pour les petits comme pour les grands, jusqu’à la fin de l’occupation”.
On ne saurait être plus clair.
Ayman Oudeh sait qu’il peut profiter de son immunité parlementaire et des avantages que lui procure la démocratie israélienne. Dans un pays arabe, il n’aurait pas osé ni pu se livrer à une telle provocation sous peine d’être emprisonné.
Dans le meilleur des cas…
Photo Yonatan Sindel / Flash 90