Cette semaine, ce sont les grandes retrouvailles : les principaux dirigeants mondiaux se rendent à New-York pour assister à l’Assemblée générale des Nations-unies. Les images parlent plus fort que les mots : villes ravagées par la guerre au Moyen-Orient et en Afrique, exode massif de populations à la recherche d’un havre de paix. Tout cela on le savait, hélas !
Pourtant c’est le titre du rapport sur « le coût des conflits au Moyen-Orient », de Christine Lagarde, directrice générale du FMI (Fond Monétaire International), qui m’a interpellé. Pourquoi, me direz-vous? A cause du « des ». Rappelez-vous : Quand on évoquait le Moyen-Orient, jusqu’à présent, on ne parlait que ”du” conflit ! Incroyable ! Israël n’était pas mentionné ! Et soudain, il ne figure même pas dans ce rapport…
Faut-il s’inquiéter docteur ? La fameuse histoire israélo-palestinienne n’intéresse-t-elle plus personne… ? Enfin, la vérité apparaît au grand jour ! Le vrai problème, en réalité, ne s’est jamais situé en Terre sainte, là où les Arabes sont les mieux lotis de toute la planète, et ceci malgré leur haine ancestrale envers Israël.
Le FMI déclare aujourd’hui : « Cette région compte plus de 20 millions de personnes déplacées auxquelles s’ajoutent 10 millions de réfugiés – un désastre sans précédent depuis la fin de la Seconde guerre mondiale. Il est difficile de se rendre compte de l’immensité des coûts humains de ces conflits. »
Dans cette même déclaration, Israël n’apparaît toujours pas…
En fait, les pays riches observent les tensions meurtrières depuis toujours, sans trop agir, attendant la fin des courses, pour d’une part compter les points, et de l’autre, exploiter de nouveaux marchés.
Pauvre monde malade qui navigue entre un manque de discernement et un trop plein d’attentisme. Les uns s’entretuent, les autres se dédouanent en condamnant du bout des lèvres. La seule exception, à l’ONU comme ailleurs, qui suscite une condamnation systématique, reste toujours l’Etat juif.
Israël, au cœur de cette jungle cruelle, reste de façon miraculeuse, un havre de tranquillité et de prospérité économique. Le FMI, l’OCDE et de nombreuses autres organisations internationales ouvreraient-elles enfin les yeux? Il semblerait que oui! D’ailleurs, on en ressent déjà les prémices… enfin, jusqu’à nouvel ordre.