Il reste un mois à peine… il reste encore un mois ! Pour les parents, comme pour les grands-parents d’ailleurs, la tâche n’est pas de tout repos. Mais qu’est ce qui fait de ces deux mois de vacances un sujet dune telle tourmente ? Ce qui est sûr, c’est que nos enfants le vivent mieux que nous. Ils ont un avantage sur les adultes, ils s’épanouissent et grandissent sans grands problèmes de conscience liés au temps qui passe, sans souci du vide ou de l’ennui.
Beaucoup d’adolescents sont trop livrés à eux-mêmes, en attente d’un watsapp ou d’un like, leurs soirées se terminent très tard, leurs pensées tendent vers l’infini … Les courtes heures où les parents ont un peu la tête libre, c’est quand leurs petits anges rêvent …
Les Jeux Olympiques de Rio, c’est de la rigolade à côté du rôle de parent. Les vraies médailles, elles, reviennent à toutes ces mères surtout qui pratiquent le sport le moins reconnu et le plus méritant. C’est pour cela qu’il nous faut saluer toutes les initiatives qui voient juste, comme par exemple, celles de Liat Wach qui ouvre ‘’ l’école des parents’’ ou celle de Bernard Zanzouri qui fait le tour du pays pour conseiller ces parents toujours pris de court par ce monde trop rapide.
Apple, pour sa part, change environ tous les 6 mois de version, et la vie continue… Et si nous aussi, parents, nous recevions régulièrement de nouvelles applications ‘’éducation ‘’, pour ne pas être dépassés à chaque tournant ?
Alors, quel est le mode d’emploi idéal pour ces dernières semaines de vacances en ‘’or ‘’ ? On écrit à Bennett, le ministre de l’éducation? Ou alors on se penche sur les beaux conseils tirés du Petit Prince : Renouer avec sa créativité d’enfant, être bien dans notre peau sans être trop sérieux, prendre du temps pour soi, avoir le courage de partir à la découverte d’autre chose, choisir avec son cœur…
Et si eux, les enfants, avaient compris naturellement ce que nous avons encore du mal à même entendre ?
Ce temps de libre avec nos enfants pourrait être l’occasion de poser sur notre relation , un regard différent de celui que l’on a pendant l’année, un regard plus humain, plus simple, plus à leur hauteur.
Ce shabbat, justement, on tourne la page et on change de Livre, on aborde la Torah à travers un nouveau regard, celui d’un homme qui s’adresse à un peuple, d’homme à hommes.
Le livre de Devarim nous suggère une nouvelle interprétation de ce que nous lisons habituellement, à travers le regard de Moshé. Inspirons nous !
Avraham Azoulay