Binyamin Netanyahou et Donald Trump se sont rencontrés pour la troisième fois déjà depuis l’entrée en fonction du président américain.
Après avoir souligné que depuis le début du mandat de Donald Trump jamais les relations israélo-américaines n’ont été aussi fortes et chaleureuses (petit camouflet à Barack Obama…), le Premier ministre Binyamin Netanyahou a immédiatement annoncé le sujet central qu’il comptait évoquer avec le président américain Donald Trump: l’Iran. Et pour bien donner le ton, le chef du gouvernement israélien a rappelé au président américain sa fameuse phrase durant la campagne électorale, lorsqu’il avait qualifié de “terrible” l’accord signé par les grandes puissances avec l’Iran sous la houlette de l’Administration Obama.
“Nous devons absolument stopper l’agressivité croissante de l’Iran dans la région, et particulièrement en Syrie”, a dit le Premier ministre devant un Donald Trump qui acquiescait de la tête.
Concernant le processus de “paix” avec les “Palestiniens”, Binyamin Netanyahou a répondu à l’optimisme affiché par son hôte quelques minutes plus tôt en souhaitant que ce processus doit se faire parallèlement à un processus de normalisation avec l’ensemble du monde arabe. Il a réitéré son voeu de travailler étroitement avec l’Administration américaine sur ces questions.
Enfin, Binyamin Netanyahou a évoqué les discours que lui et Donald Trump prononceront lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Il a tenu à remercier du “soutien clair, sans faille et fervent” accordé à Israël par le Etats-Unis à l’ONU et dans ses instances affiliées. “Grâce à l’activité intense des Etats-Unis à l’ONU, sa politique à l’égard d’Israël commence à changer. Merci, en mon nom personnel, au nom de la population d’Israël et de tous les amis d’Israël à travers le monde”.
Il a conclu en adressant ses voeux de Chana tova à la famille du président, à la communauté juive américaine et aux juifs du monde entier.
Photo Avi Ohayon / GPO
Pourquoi Jonathan Pollard n’est pas libéré ?
Je ne crois pas que Netanyahou n’ait pas demandé à Trump, il demande sa libération à toutes les administrations U.S systématiquement, et il ne risque pas d’oublier car j’imagine que la famille Pollard doit le lui rappeler continuellement. Par contre, je crois que Trump refuse.
Et Netanyahou ne le dit pas publiquement pour des raisons clairement diplomatiques, afin de ne pas créer de tensions avec les Etats-Unis après deux mandats très difficiles avec une administration ouvertyement ennemie (celle de Barack Obama).
‘Ami Artsi עמי ארצי
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ouvertement ennemie… Désolé pour la faute de frappe