Disparition en série au sein de l’organisation terroriste du Hamas dans la bande de Gaza. La semaine dernière, la branche armée du Hamas a annoncé successivement la mort de trois de ses membres.
Les activités clandestines du Hamas s’avèrent dangereuses pour ses hommes. Régulièrement, la centrale islamiste qui dirige la bande de Gaza fait état de pertes dans ses rangs. Les raisons évoquées sont : des accidents. Parfois aussi, des problèmes liés à la santé des victimes. Ainsi chaque année, ce sont des près de 250 terroristes qui trouvent la mort sans qu’Israël n’ait à lever le petit doigt. La presse israélienne a surnommé ce phénomène : « l’autodestruction des membres du Hamas ». Le phénomène est assez important pour être remarqué. Le Hamas perd plus d’hommes au cours d’accident que durant ses opérations contre Israël.
Prenons un exemple basé sur des sources émanant principalement du site Internet des Brigades Izz al-Din al-Qassam. Ils portent sur la première semaine d’août.
3 morts en une semaine
Muhammad Ahmed al-Sharafi, 21 ans, du Nord de la bande de Gaza, a été tué au cours d’une « préparation et d’une formation. » Des sources locales de la bande de Gaza ont déclaré qu’il a été tué au cours d’exercices du commando naval du Hamas (Site Internet des Brigades Izz al-Din al-Qassam et Amati, 25 juillet 2017).
Hani Abdallah Shakshak, 22 ans, de Beit Lahia dans le Nord de la bande de Gaza, est décédé d’un arrêt cardiaque fin juillet (Site Internet des Brigades Izz al-Din al-Qassam, 26 mai 2017). Un arrêt cardiaque à 22 ans ? Il semble que l’entrainement intensif imposé aux nouvelles recrues du Hamas soit un peu poussif. Régulièrement, il est annoncé des décès pour un arrêt cardiaque lors entraînements.
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David Sebban
Photo by Wissam Nassar / FLASH90