Suite à une plainte déposée par l’organisation Honenou, trois juges à la Cour suprême ont décrété illégale l’attitude de la police envers les Juifs qui se rendent sur le Mont du Temple. Lorsque la police arrête des Juifs pour “crime” d’avoir prononcé quelques mots de prière, outre qu’elle émet à leur encontre un ordre d’éloignement mais elle leur fait signer un papier dans lequel ils s’engagent à ne plus revenir avant la fin du délai d’éloignement et également de ne plus se livrer à des comportements interdits (murmures, inclinaisons, prosternations, port de certains signes extérieurs de judéité etc.) lorsqu’ils auront le droit de revenir.
Pour Honenou, ces mesures sont illégales et les juges Solberg, Shoham et Dantziger ont accédé à la requête de l’organisation représentée par l’avocat Aviad Vissoly et décrété que ces mesures prises à l’encontre de Juifs sont non conformes à la loi.
Le juge Noam Solberg a eu des mots durs envers la police, indiquant qu’elle “montre tous les signes indiquant qu’elle serait soulagée d’une interdiction d’accès des Juifs sur le Mont du Temple, sinon de jure du moins de facto”.
A Honeno on se félicite de cette nouvelle victoire judiciaire d’autant plus que de nombreux dossiers sont en cours. Menashé Yado, avocat de deux plaignants y voit la confirmation des allégations selon lesquelles que la police outrepasse largement ses prérogatives depuis des années pour tout ce qui touche à la monté des Juifs sur l’Esplanade du Temple. A Honenou on accuse la police et le Parquet de piétiner la loi sans vergogne dans l’unique but de préserver le calme et ne pas contrarier les Musulmans et la Waqf qui menacent sans cesse d’émeutes et de violences lorsque des Juifs se rendent sur leur lieu le plus sacré.
Photo Sebi Berens / Flash 90