Toute la planète est en ébullition lorsque l’on parle de Jérusalem et c’est normal. Il faut du temps aux hommes, même intelligents, pour s’habituer à l’existence du peuple juif, vivant son judaïsme sur sa terre, les yeux fixés sur sa capitale éternelle, Yeroushalayim. En fait l’image est surréaliste, presque inimaginable et on peut comprendre l’affolement des nations. Israël est un Etat juif, démocratique, indépendant et fort. Son influence montante déstabilise ses voisins ennemis et un monde occidental frileux. Notre peuple, qui respire l’air d’Israël, ne réalise pas vraiment la portée de chaque avancée, de ce retour aux sources qui semble naturel au quotidien. En fait, tout cela tient du miracle, qui passe un peu inaperçu. Il est semblable à ces flammes joyeuses qui ne nous éclairent pas simplement 8 jours durant, mais bien toute l’année, comme toutes ces choses et ces personnes qui sont là près de nous. La flamme de Hanouka justement, nous rappelle à l’ordre, nous réveille et nous incite à dire merci: merci d’être là, de marcher en toute liberté dans les rues d’Israël et d’accéder fièrement à tous les lieux saints de notre terre. Merci pour tout ce que l’on détient, pour ceux qui nous entourent, et merci aussi pour ceux que l’on a la chance de rencontrer sur notre chemin.
Josy Eisenberg l’avait si bien résumé, en une phrase : ‘’C’est difficile d’être Juif mais tellement intéressant’’. Le rav Eisenberg z’’l, aura éclairé la vie de milliers de Juifs à travers le monde entier, il aura été une véritable source de vie juive depuis plus de 50 ans, de notre enfance à aujourd’hui, en nous accompagnant chaque dimanche. Nous l’avons reçu à la maison, aimé, admiré et écouté. Il a, par son étincelle juive, ébloui son peuple mais aussi et surtout les autres peuples. Il a eu le génie et la faculté de parler de Torah de 1962 à nos jours, à la télévision française. Cela parait tellement naturel et pourtant… cela tient du miracle. Sa créativité, sa justesse à transmettre avec simplicité et amour, ont su conquérir tous les foyers juifs, et même non juifs, c’était aussi cela sa grandeur: dévoiler la beauté cachée de la Torah au monde, comme à Hanouka. L’homme, le rabbin, le philosophe, a su s’adapter et traverser toutes les époques, sans se démoder. Il fait partie de ces lumières auxquelles nous nous habituons et qui nous manquent tellement lorsqu’elles s’éteignent.
En ces jours de Hanouka, on prie pour ouvrir les yeux sur ces bougies qui diffusent en chacun de nous le meilleur, celui qui est passé, celui qui nous entoure et celui que l’on attend encore.
Avraham Azoulay
je ne suis pas juif mais je pense que si le peuple hébreu arrive à faire admettre Jérusalem comme capitale d’Israël, c’est Grâce à sa persévérance ,ses combats quotidiens et sa confiance en son histoire.Alors je n’approuve pas tout ce que fait où dit Trump, mais je pense qu’il a trouvé le moyen de réveiller les bobos parisiens et européens pleurnichant sur les pauvres terroristes palestiniens.
Merci pour ce touchant hommage. Josy Eisenberg a eu semble-t-il beaucoup d’impact également chez les non-juifs, à en juger par les commentaires élogieux un peu partout. Puisse-t-il désormais se réjouir d’étudier la Torah avec nos plus grands Sages, Là-Haut…