La commission des Affaires étrangères et de la Défense a vécu une séance houleuse à propos de la loi en préparation sur la déduction des salaires versés par l’Autorité Palestinienne aux terroristes détenus ou aux familles de terroristes des sommes qu’Israël restitue à l’AP en provenance de la collecte de la TVA en Judée-Samarie.
Cette loi présentée par Avi Dichter (Likoud) président de la commission et Eleazar Stern (Yesh Atid) avait été adoptée en 2e et 3e lectures au sein de la commission. La décision avait été notamment saluée par Im Tirtsou et l’organisation Almagor, qui représente des familles endeuillées par le terrorisme…mais le Premier ministre s’y était montré opposé car le texte ne lui laissait aucune marge de manoeuvre pour suspendre ou annuler cette sanction en fonction des circonstances.
Mardi, lors de la séance de la commission, les membres ont appris que Binyamin Netanyahou souhaite apporter des modifications au texte avant qu’il ne soit présenté à l’assemblée plénière. Il souhaite que la décision de déduire ces sommes soit laissée exclusivement au Premier ministre et au ministre de la Défense.
Par ailleurs, le conseil de la Sécurité nationale a également fait savoir son opposition à cette loi en arguant “qu’elle porte atteinte à l’autorité de Mahmoud Abbas et risque d’entraîner une montée de l’extrémisme ainsi qu’une augmentation de la violence voire un effondrement de l’Autorité Palestinienne”. L’attitude du CSN est cependant étrange. Durant la période Obama, il s’opposait à une telle mesure au motif que les Etats-Unis s’y opposaient également. Or aujourd’hui, avec la politique menée par Donald Trump et surtout depuis l’adoption par le Congrès de la Loi Taylor Force qui réduit l’aide financière à l’AP à cause des salaires versés aux terroristes , la position du conseil à la Sécurité nationale est incompréhensible.
Naftali Benet a déjà annoncé que les deux députés de son parti qui sont membres de la commission des Affaires étrangères et de la Défense – Shouli Moualem et Motti Yoguev voteront contre la révision demandée par le Premier ministre car “elle vide la loi de son sens”. Le ministre de l’Education a expliqué que “confier l’application de cette loi à des personnes qui s’y sont montrées opposées ou réticentes ces dernières années revient à dire que la loi restera lettre morte”. Il a rappelé que l’AP verse plus d’un milliard de shekels par an à des assassins de Juifs ou à leurs familles et a conclu: “Cette situation totalement absurde doit cesser une fois pour toutes. Il faut que cette loi passe telle qu’elle a été formulée afin que nous puissions déduire automatiquement chaque shekel que Mahmoud Abbas verse aux terroristes”.
Photo Yonatan Sindel / Flash 90
“car le texte ne lui laissait aucune marge de manoeuvre pour suspendre ou annuler cette sanction en fonction des circonstances.”
… Quoi, ,il y aurait, d’après Netanyahou, des circonstances où le financement du terrorisme serait acceptable (????????????????????????????).
Ce serait bien qu’il s’exprime sur le sujet, car j’ai du mal à comprendre comment il pourrait justifier une telle position !
OUI c’est ce qu’on a compris !!! dans certaines conditions ils ont le droit de tuer les juifs !!! et si un gauchiste devenait 1er ministre , il dirait quels sont les juifs que l’ennemi peut tuer !!!!! une sorte de 1er ministre KAPO !!!
Sans rapport avec l’article ou mon post précédent, j’ai appris une nouvelle inquiétante : l’armée syrienne a conquis un territoire abandonné par l’UNDOF et qui longe la frontière israélienne
Texte dans sa version originale (en anglais) ici : https://www.algemeiner.com/2018/06/25/syrian-military-takes-over-abandoned-un-post-near-israeli-border ou là https://www.jns.org/syrian-military-takes-over-abandoned-un-post-near-israeli-border/
Traduction :
“L’armée syrienne s’empare poste de l’ONU abandonné près de la frontière avec Israël.
Selon un accord de cessation des hostilités conclu entre Israël et la Syrie à la suite de la guerre de Kippour en 1973, aucune force militaire de l’une ou l’autre nation n’est autorisée à occuper l’espace.
Un poste abandonné de la Force des Nations Unies Observatrice du Désengagement (FNUOD) dans le no man’s land entre la Syrie et Israël sur les hauteurs du Golan a été repris par les forces militaires pro-Assad, selon les médias israéliens dimanche.
Selon un accord de cessation des hostilités conclu entre Israël et la Syrie à la suite de la guerre de Kippour en 1973, aucune force militaire de l’une ou l’autre nation n’est autorisée à occuper l’espace. Cependant, la FNUOD, qui a abandonné le poste en 2014, a signalé qu’elle avait détecté des travaux d’infrastructure en cours à ce poste.
Les Forces de Défense Israéliennes ont répondu que la prise de contrôle syrienne du poste constituait une “violation grave et flagrante de l’accord de séparation des forces” et ont insinué que l’armée israélienne prendra des mesures pour vider les forces ennemies du site par la force.
Quelques heures avant la publication du rapport, un missile israélien Patriot a été tiré sur un drone qui semblait appartenir aux forces du régime qui s’approchaient de l’espace aérien israélien.
L’incident est conséquent à une forte augmentation des tensions entre Israël et la Syrie ces derniers mois. Israël a lancé plusieurs attaques contre l’appareil militaire iranien intégré en Syrie, et la Syrie a été le point de lancement de roquettes et de drones contre Israël.
La FNUOD a été créée en 1974 par les Nations Unies pour superviser une frontière pacifique entre Israël et la Syrie. Les travailleurs sont déployés à l’intérieur et à proximité de la zone avec deux camps de base, 44 postes permanents et 11 postes d’observation.
Le budget total de la FNUOD pour la période du 1er juillet 2017 au 30 juin 2018 s’élevait à 62 276 000 dollars.”
Le commentaire de Rachele Boker est judicieux.
Avec tout le respect que nous devons à Bibi pour son courage et sa politique de défense d’Israël, il reste néanmoins inconcevable qu’il veuille garder “la main” pour user de cette loi en gestation, en fonction des besoins et de sa marge de manœuvre qui lui semble nécessaire. Abbas est à bout de souffle, il va bientôt crever, – AMEN- il ne faut pas que lui ou son successeur utilise cet argent pour rétribuer les terroristes qui ont tous, du sang de nos frères sur leurs mains.
Mr Natanyaou – Ne nous décevez pas, continuer votre lutte, sans compassion pour tous ces terroristes, et seulement si, une quelconque repentance de leur part devait intervenir, avec à l’appui, une réelle volonté de paix partagée, alors,nous serons là, pour reprendre le versement de ces sommes qui doivent leur faire défaut.
Nous ne sommes pas aveugle au point de croire que cet argent n’est pas amputée de nombre de millions de skekalim, qui partent directement dans la poche de leurs dirigeants, Abbas compris bien entendu.
Alors pourquoi continuer. Mr Natanyaou, vous n’avez pas besoin de cette marge de manœuvre dont vous faites état.
Nous vous soutenons, mais soyez raisonnable comme vous l’avez été depuis toujours.
Raymond d’Ashdod