Le State Department américain établit et publie chaque année un classement mondial de la lutte contre le trafic d’êtres humains, une pratique scandaleuse qui prend plusieurs formes: prostitution, esclavage moderne ou travail forcé, mendicité forcée, prélèvements d’organes non consentis, criminalités diverses forcées etc.
Tous les pays du monde sont classés en trois groupes, et ceux du troisième groupe sont susceptibles de sanctions de la part des Etats-Unis.
Pour la septième fois consécutive, Israël fait partie du groupe de pays qui déploient le plus d’efforts pour combattre ce fléau. Jusqu’en 2012, Israël faisait encore partie des groupes inférieurs, mais depuis, le gouvernement a pris ce problème à bras-le-corps tant sur le plan législatif que sur le terrain.
Le rapport 2018 mentionne qu’Israël “agit de manière active et déterminée” sur trois fronts principaux: la prévention, les sanctions sévères envers les criminels et la protection des victimes.
La ministre de la Justice Ayelet Shaked a exprimé sa satisfaction après la publication de ce rapport: “Les efforts considérable déployés par l’Etat d’Israël pour enrayer ce phénomène ont été payants et ont produit les résultats escomptés depuis sept ans consécutifs. Nous allons poursuivre nos efforts pour éradiquer le trafic d’êtres humains et pour protéger ses victimes”.
Emmy Palmor, directrice-générale du ministère de la Justice et présidente de la commission interministérielle pour la lutte contre le trafic d’êtres humains, précise que l’unité de coordination qui travaille sur ces questions est un modèle de collaboration créé par le ministère de la Justice afin de détecter tous les cas ou les nouvelles formes de trafic d’êtres humains, et faire en sorte que les pouvoirs publics, les acteurs de la société civile et les ONG s’attaquent sérieusement et de concert à ce problème.
Photo Moshé Shaï / Flash 90