Le monde associatif francophone foisonne et démontre le dynamisme toujours croissant de notre communauté.
Parmi les dernières-nées, Bnot Melech se place sur le plan spirituel et s’adresse aux femmes avec comme objectif de les relier au concept de gueoula.
LPH s’est entretenu avec Tikva Akoun, la fondatrice de Bnot Melech.
Le P’tit Hebdo: Comment démarre l’association pour femmes Bnot Melech?
Tikva Akoun: D’ merci, nous constatons une adhésion importante! Le yom limoud qui s’est tenu au lendemain de Roch Hachana a attiré plus de 140 femmes qui en redemandent! Les rabbanim présents ont aussi beaucoup apprécié le concept. Cette journée était appelée à n’être qu’un début qui s’est avéré être prometteur. Cela s’est vérifié lors de la soirée slihot au kotel à laquelle sont venues 150 personnes. Je profite de ces lignes pour remercier toutes les participantes.
Lph: L’une de vos ambitions est de rassembler toutes les tendances religieuses. Ce pari a-t-il aussi été tenu lors de ces premiers rendez-vous?
T.A.: Le public et les intervenants étaient de tous les horizons. Le projet est peut-être ambitieux mais cela fonctionne. Le mélange a bien lieu. On aborde tous les sujets et on touche ainsi un large auditoire qui repart satisfait.
Lph: Vous ne souhaitez pas que votre association reste franco-française. Comment allez-vous procéder?
T.A.: Nous savons qu’il est important que les françaises s’intègrent à la société israélienne et nous pensons qu’il est bon aussi que les Israéliennes connaissent mieux les Francophones. N’employer que le français, c’est l’expression de la galout que nous devons dépasser. C’est pourquoi nous prévoyons la mise en place d’un oulpan avec Qualita. Par ailleurs, nous souhaitons ouvrir nos événements aux Israéliennes. Ainsi, le prochain grand rendez-vous de Bnot Meleh pour la hiloula de Rahel Imenou sera en hébreu, traduit.
Lph: Pensez-vous relever aussi avec les Israéliennes le défi de rassembler plusieurs tendances religieuses?
T.A.: Les femmes sont à la pointe de l’union dont nous avons besoin. Elles ont un niveau de finesse dont elles ne sont pas toujours conscientes. Nous le faisons ressortir à travers nos activités. La femme est le principal vecteur de transmission. Je suis donc optimiste sur notre capacité à nous unir.
Lph: Quelles sont les prochaines grandes dates à retenir?
T.A.: A partir du mercredi 25 octobre, nous commençons un séminaire hebdomadaire avec le Rav Eytan Fiszon sur la gueoula. Par la suite ces cours seront, dans quelques temps, donnés aussi en hébreu.
Ensuite, il ne faut pas rater une date centrale de notre calendrier: la hiloula de Rahel Imenou. Nous la célébrerons le 30 octobre suivant un programme très original et particulier. Pas de cours, mais des chants et des histoires pour nous relier à la tefila, si importante pour notre matriarche qui pleure le retour de ses enfants. Une manière unique de demander la gueoula et de la ressentir au plus profond de notre âme.
Tous les événements cités ont lieu à la synagogue Synagogue Ohavei Tsion Yéroushalaïm, 10 Rehov Mekor Haïm, Baka, Jérusalem
Pour plus de renseignements:
Noa: 054-7579724
Guitel Ben-Ishay