Lors du gouvernement précédent. alors que Tsipi Livni était ministre de la Justice et Barack Obama président des Etats-Unis, le gouvernement israélien ne pouvait pas faire passer la loi sur le financement étranger d’ONG israéliennes avec la sévérité souhaitée. Mais la configuration a nettement changé. L’Administration américaine est bien plus favorable à Israël, elle n’accusera pa Israël comme la précédente “d’atteinte à la démocratie” (sic) et c’est Ayelet Shaked, fervente partisane de cette loi qui occupe aujourd’hui le poste stratégique de la Justice.
C’est ainsi que lors du conseil des ministres, Binyamin Netanyahou a qualifié de “trop faible” le texte actuel. Il a annoncé aux chefs des partis de la coalition son intention de faire voter un nouveau texte plus sévère qui interdira complètement le financement d’ONG israéliennes par des gouvernements étrangers. Il a indiqué que les efforts diplomatiques israéliens tous azimuts produisent leurs effets et que des gouvernements commencent à mieux comprendre où va l’argent qu’ils donnent et à quelles activités se livrent en réalité les “innocentes” ONG qui reçoivent de généreuses aides de gouvernements ou institutions européennes.
Les dispositions actuelles de la loi n’interdisent pas aux ONG de recevoir des dons d’Etats étrangers mais les obligent juste à en avertir l’office d’enregistrement des sociétés au cas où ces dons dépassent 50% de leurs recettes, Ces chiffres seront rendus public.
Le Premier ministre sohaite donc interdire enfin ce flux massif de fonds en provenance de l’étranger et qui viennent aider des ONG qui combattent Tsahal ou la caractère juif de l’Etat d’Israël et de manière général permettent à des puissances étrangères de s’immiscer dans la politique israélienne et contourner le vote démocratique .
Photo Amit Shabi / POOL