Une partie des protocoles des séances de la commission des lois et de la constitution, concernant la préparation de la loi de régularisation a été rendue publique. Lors d’une séance au mois de décembre, le conseiller juridique adjoint spécialiste des questions internationales, Dr. Roï Scheindorf a dit “qu’Israël a de sérieuses prétentions juridiques et historiques sur la Judée-Samarie”. Mais il a rajouté cette constatation attristante et bien réelle: “D’un autre côté, l’Etat d’Israël a choisi depuis de longues années de ne pas affirmer ni appliquer ces droits et de s’aligner sur un droit international qui considère la présence israélienne en Judée-Samarie comme une occupation militaire”.
Autrement dit, Israël est aujourd’hui obliger de gérer une situation dans laquel il s’est lui-même empêtré!
Il est regrettable de constater que la position d’Israël dans le monde sur cette question cruciale est des plus difficiles pour la “simple” raison que dès 1967, la plupart des dirigeants israéliens ont mis de côté les arguments juridiques et historiques en n’avançant que des impératifs sécuritaires ou laissant même croire que la Judée-Samarie serait une carte d’échange dans le cadre de négociations de “paix”.
Photo Serge Attal / Flash 90