La visite du président américain au Proche-Orient a nettement marqué la fin de l’ère Obama et de l’alliance avec l’axe chiite mené par l’Iran. Les discours fermes de Donald Trump contre l’Iran à Riyad et Jérusalem, les ventes d’armes massives à l’Arabie saoudite signent la fin de l’indulgence américaine envers Téhéran et ses métastases au Moyen-Orient.
Mais les dirigeants iraniens, revigorés par le réélection de Hassan Rohani veulent apparemment tester Washington et voir jusqu’où le président américain est prêt à aller dans son bras de fer avec les mollahs.
Jeudi, un haut gradé des Gardiens de la Révolution a révélé à l’agence de presse officielle Fars que l’Iran a construit ces dernières années un troisième site souterrain de production de missiles balistiques. Il a assuré que son pays poursuivrait son programme de développement de ces missiles. Ces révélations ont sans aucune doute l’objectif de narguer les Etats-Unis et l’Arabie saoudite après la visite fructueuse de Donald Trump dans ce pays et le renforcement de l’alliance des Etats-Unis avec les pays du Golfe et Israël.
Les pays occidentaux dénoncent chaque tir d’essai de ce genre de missiles, qui est en violation avec l’Accord de Vienne (ce que l’Iran conteste), mais cela s’arrête là pour les Européens. L’Administration Trump quant à elle a décidé de nouvelles sanctions contre des responsables du programme balistique iranien.
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