Le président libanais Michel Aoun, son Premier ministre Saad Al-Hariri et le président du parlement Nabih Berri sont aux antipodes sur le plan politique. Le premier, bien que chrétien, soutient le Hezbollah et le second, musulman, y est farouchement opposé au point d’avoir annoncé sa démission en novembre dernier avant de se rétracter un mois plus tard. Quant à Nabih Berry, il appartient à la communauté druze libanaise et poursuit encore d’autres intérêts.
Mais il y a une chose sur laquelle les trois hommes s’entendent: leur hostilité à Israël. C’est ainsi qu’ils ont tous trois exprimé mardi en choeur leur opposition à l’édification par Israël d’une barrière de sécurité le long de la frontière israélo-libanaise. Tsahal prévoit de construire une barrière quasi-hermétique afin d’empêcher des incursions du Hezbollah en territoire israélien, particulièrement en cas de nouveau conflit.
Ces dirigeants libanais invoquent des soi-disant violations du territoire libanais pour contester ces travaux de légitime défense de la part d’Israël et vont jusqu’à dénoncer “des menaces israéliennes de déstabilisation de la région”! Ils contestent aussi le droit d’Israël à effectuer des forages en Mer méditerranée dans ce qui est appelé le “Bloc 9” qu’Israël revendique comme faisant partie de ses eaux territoriales économiques.
A la fin d’une réunion qu’ils ont tenue, Michel Aoun, Saad Al-Hariri et Nabih Berri ont convenu “d’empêcher par tous les moyens Israël de construire cette barrière et de ‘voler’ les ressources en matières premières du Liban”.
Photo Ayal Margolin / Flash 90
CES TROIS RIGOLOS QU ONT ILS FAIT DU LIBAN SI CE N EST QU’UNE SOUS PRÉFECTURE DE L’IRAN.