ISRAEL HAYOM (traduit de l’anglais)
Cela ne suffit pas. Année après année, nous répétons le message de la Shoah dans la formule « plus jamais », et nous nous souvenons des atrocités endurées par nos frères, sœurs, mères et pères – ceux qui sont restés dans la Vallée de la mort ainsi que ceux qui ont survécu. Nous formulons le vœu de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour assurer que notre peuple ne se retrouvera plus jamais dépendant de la pitié d’autres nations pour se délivrer du mal.
« La leçon que nous devons tirer, c’est que nous devons être capables de nous défendre, face à toute menace et contre tout ennemi », a déclaré le Premier ministre Benjamin Netanyahu. C’est tout à fait vrai.
Mais cela ne suffit pas. L’autre leçon que nous pouvons tirer de la Shoah, une leçon qui se manifeste avec l’éclat de la flamme éternelle, c’est le grand appel qui devrait retentir dans l’ensemble de la nation : Juifs, revenez chez vous ! Chers frères et chères sœurs, venez en Israël. C’est là que vous êtes chez vous. Dans notre histoire, la Shoah a été l’effroyable et haineuse conclusion du chapitre de l’exil. Depuis la recréation de l’État d’Israël, les communautés juives hors d’Israël sont une anomalie.
Mais on ne parle guère, ou pas suffisamment, de cette autre leçon qui constitue pourtant la quintessence du sionisme.
Nous avons résidé en Espagne pendant plusieurs centaines d’années avant d’en être sauvagement expulsés. Nous avons vécu en Allemagne pendant des siècles avant d’y être exterminés. Nous avons vécu en Pologne aussi, pendant plus d’un millier d’années, et il n’y reste plus guère que nos cendres. Partout où les Juifs ont vécu, leur contribution dans tous les domaines – économie, science, culture, arts, politique, etc. – s’est révélée, et de très loin, sans commune mesure avec leur nombre. Mais, à l’heure de vérité, tout cela a été oublié.
Plus d’un demi-million de Juifs vivent actuellement en France. Ils se persuadent que « la vie continue », et que la France est leur patrie. Chaque année, dans la république de la devise « liberté, égalité, fraternité » qui a établi le principe de la séparation de l’Église et de l’État, on assiste à des manifestations croissantes d’antisémitisme caractérisé. Qu’attendent donc ces Juifs ? Venez chez vous. Nous avons besoin de vous ici, et c’est ici que votre avenir vous attend. L’histoire vous parle haut et clair. N’entendez-vous pas ?
En 1947, environ sept mois avant que les Nations unies ne proclament la création d’un État juif sur la terre d’Israël, Avraham Sharon (à l’origine Abraham Schwadron) écrivit un article dans le mensuel juif de New York Bitzaron, appelant les Juifs « des pays de la démocratie et de la liberté », à immigrer en Israël : « Juifs ! Faites votre aliyah ! Renoncez à plusieurs choses qui vous tiennent à cœur, faites tout ce qui est en votre pouvoir et précipitez-vous en Israël ! Faites-le maintenant ! Tant que vous pouvez encore partir en conservant votre dignité, en organisant votre départ, en emportant la majorité de vos biens ou leur totalité. »
N’attendez pas trop longtemps de peur que ne se réalise la prophétie d’Ézéchiel : « Je vous ferai sortir d’entre les peuples et je vous rassemblerai des pays où vous avez été dispersés avec un bras étendu et un courroux déchaîné. » (XX, 34). Il y a dans ces propos un accent de vérité qui ne trompe pas.
Schwadron concluait avec une prophétie de son cru : « Notre exil n’est pas seulement la conséquence d’une catastrophe. Il résulte aussi de notre volonté. Réveillons-nous et exhortons notre peuple à comprendre que la liquidation de l’exil – le retour généralisé à Sion – ne sera pas seulement la conséquence d’une catastrophe, mais plutôt un effet de notre volonté. »
Aujourd’hui, ce premier des « Dix jours de gratitude », (entre le jour du Souvenir de la Shoah et le jour de l’Indépendance), représente le premier échelon de cette échelle de l’histoire qui s’élève des profondeurs des fours crématoires jusqu’à notre renaissance en tant que nation indépendante dans notre ancienne patrie. Ceux qui commémorent la Shoah, ceux qui proclament « plus jamais », doivent garder à l’esprit l’autre élément indispensable à ce « plus jamais » : faire venir les Juifs en Israël. Nous devons rassembler les Juifs des quatre coins de la terre dans l’unique foyer national que nous ayons jamais eu. Désormais, nous devons dire : « l’exil, plus jamais ».
Le principal ,c est d y penser et s y preparer .En ce qui me concerne c est fait ,et je suis soulage .
La Sahnout s occupe des problemes administratifs et facilite grandement l obtention des documents comme la carte d idemtite ,la secu etc…
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Ensuite ,tout est balise ,il suffit de suivre les procedures qui sont moins compliquees que vous croyez . J ai une grande experience en france et je peux comparez avec Israel ou l administration est beaucoup plus humaine .
La connaissance de la langue est necessaire , je maitrise mal mais ca passe quand meme.Quant aux oupanims ,ils sont gratuits .
Il reste la volonte de changer et de partir ,ne pas attendre la deniere minute ,voir notre histoire .