Le 8 mars dernier, Coolamnews relayait une information parue sur les réseaux sociaux faisant état d’une menace lancée par les Brigades juives (BJ) contre l’AFPS, l’Association France Palestine Solidarité. Cette dernière se voyait mise demeure de cesser ses « actions de boycott (contre les produits israéliens) dans et devant les supermarchés ».
Les Brigades juives assortissaient leur menace d’un ultimatum prenant effet le 8 mars au soir (voir publication ci-dessous). Que l’on soit d’accord ou pas avec la méthode employée, elle répond avec la même intensité aux manifestations intempestives et parfois violentes des activistes de BDS qui, en contravention flagrante avec la loi française, font irruption dans les grandes surfaces, détruisent les produits israéliens, dévastent les étals et sèment le trouble parmi les clients.
Et les Brigades juives passèrent à l’acte.
Furieux de ne plus bénéficier d’une certaine impunité et de voir leurs coordonnées révélées au grand jour, les sites de France-Palestine, de BDS France et une dizaine de blogs pro-palestiniens relataient les faits en « copier-coller », tout en citant Coolamnews, « site qui se vante de la mise à sa disposition de moyens de l’armée israélienne ». A leurs yeux, nous avions commis l’erreur d’informer notre public du bras de fer qui se jouait entre les deux parties.
Le 22 mars, Pierre Barbancey, grand reporter au journal L’Humanité, revenait sur l’affaire avec toute la délicatesse qu’on lui connait. Pour l’occasion, il étalait le lexique du parfait « antisioniste ». « Colonisation, occupation, silence complice des autorités françaises », tout y passe. Comme on s’y attendait, suit une attaque en règle contre la BJ, puis vient le tour de Coolamnews :
« (…) le site Coolamnews, qui se présente ainsi : « Coordonnée par David Sebban, composée de journalistes, mais aussi d’un officier de Tsahal et d’un expert en stratégie, la rédaction de Coolamnews vise à amener une actualité israélienne sans filtre aux francophones, sur un plateau. » Pourquoi des gens qui se prétendent journalistes ont-ils besoin d’un officier de l’armée israélienne ? Mystère ! On pourrait en rire si les choses n’étaient pas si graves (…) »
Aïe ! Un officier de Tsahal (de réserve) fait partie de notre équipe, voilà qui nous disqualifie aux yeux du (très) grand reporter de l’Humanité. Ne répétez pas à monsieur Barbancey qu’Israël est un pays en guerre, et que 100% des journalistes sont, soit des soldats, soit des officiers de réserve… Y compris un certain Charles Enderlin qui se targuait de ses galons dans Tsahal, auprès de ses nombreux détracteurs.
Que dire des généraux, des consultants militaires et autres abonnés gradés des plateaux de la télévision française, tous discrédités pour l’Humanité de Barbancey ? Mais ainsi va l’éthique journalistique des antisionistes, ce qui est permis à tous, voire de bon ton, ne s’applique jamais à Israël. Que l’Humanité défende bec et ongles BDS, Barghouty et tous les ennemis d’Israël, que Barbancey reprenne dans son article des paragraphes entiers de publications de l’AFPS est à l’évidence du grand journalisme.
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