La commission de l’Ethique a sanctionné (légèrement) le député Jamal Zahalka (Liste arabe unifiée) en lui interdisant de participer aux activités parlementaires pour une période d’un mois. Cette mesure a été décidée après que le député ait insulté depuis la tribune le député Avi Dichter (Likoud) en le traitant de “d’assassin d’enfants ‘palestiniens'”. Le député conservera toutefois son droit de vote. Ainsi que son salaire et tous les avantages dus à sa fonction, bien entendu.
La séance était consacrée à la loi de déduction des salaires versée par l’Autorité Palestinienne aux terroristes détenus ou aux familles de terroristes. Jamal Zahalka avait éructé: “Cette loi a été présentée par Avi Dichter, ancien directeur du Shin Bet, qui est responsable de la mort de milliers de Palestiniens. Les initiateurs de cette loi n’ont aucune honte, ils soutiennent des assassins d’enfants. Vous avez assassiné des enfants, et qui parmi vous s’y est opposé? Vous êtes des assassins, vous êtes des terroristes, vous êtes des voleurs, vous êtes des oppresseurs, spoliateurs et hypocrites. Vous avez assassiné 527 enfants lors de Tsouk Eitan!”
Avi Dichter, qui préside la commission des Affaires étrangères et de la Défense a réagi à l’annonce de la sanction: “Après le traître Azmi Bashara qui s’est enfui au Qatar, après le traître Bassel Ghatas qui est en prison, voici venu le tour de Jamal Zahalka. Ce dernier n’est qu’un misérable imitateur de son maître Ayman Oudeh. Ce genre d’individu n’a pas sa place au sein de la Knesset. La commission de l’Ethique commence aussi à comprendre qu’il faut stopper ces députés qui ne cessent de s’acharner contre nos soldats et contre l’Etat d’Israël”.
Mais hélas, la solution n’est pas dans des sanctions ridicules comme l’éloignement temporaire. Il faut que la commission centrale électorale invalide les candidatures de ces individus nuisibles en espérant que pour une fois, la Cour suprême ne volera pas à leur secours.
Photo Miriam Alster / Flash 90
PETIT RAPPEL DE GRAMMAIRE. Le subjonctif ne s’emploie que lorsqu’il y a un doute. A défaut de doute on utilise le présent. Donc ce n’est pas “qu’il ait” mais qu’il a.
Non , c’est tout à fait juste ” après que le député ait insulté ” ! on aurait pu dire aussi ” après que le député eût insulté ” !!!