En Islande, vous serez désormais livré par des drones israéliens !
Difficile de se passer de la technologie israélienne. Difficile aussi de s’en tenir aux décisions locales de boycotter Israël. Une première dans le domaine de la food delivery ! À Reykjavík, en Islande, la société israélienne Flytrex, spécialisée dans la logistique, teste depuis la fin du mois d’août un système de livraison rapide par drone Matrice 600 avec six hélices.
L’exploit revient à l’association de la société islandaise AHA. C’est la plus grande compagnie d’e-commerce locale, avec l’israélien Flytrex. Il s’agit d’optimiser les délais de livraison dans la capitale. Reykjavik est une ville côtière située dans une grande baie où les temps de trajets routiers sont parfois très longs d’un point à un autre.
Livraison jusqu’à 3 kilos, sur un rayon de 10 kilomètres
Pour le plus grand bonheur des restaurants et supermarchés abonnés aux services de la société AHA, le service de livraison par drones sera en mesure de charger des commandes allant jusqu’à 3 kilos, sur un rayon de 10 kilomètres, dans des boîtes conçues par la firme chinoise DJI. Dans une vidéo publiée par Flytrex, la livraison se ferait en 4 minutes grâce au trajet direct en ligne droite au-dessus de la baie. Les livreurs « classiques » doivent habituellement la contourner.
Dans un premier temps, les deux partenaires prévoient d’assurer une vingtaine de livraisons quotidiennes, a commenté le CEO de Flytrex, Yariv Bash. Cette prouesse technologique permettrait de réduire de 60% les coûts de livraison. Sans compter le gain de temps sur le transport. Jusqu’à 20 minutes pendant les heures de pointe.
Le boycott en question
« Nous estimons que la coopération avec Flytrex nous positionnera à l’avant-garde de la concurrence en termes de ce que nous pouvons offrir à nos détaillants et à nos clients », a déclaré Marun Kristófersson, PDG d’AHA.
Un partenariat qui peut faire oublier les sombres mesures prises par Reykjavik. Ce fut la première capitale européenne à soutenir le boycott des produits issus de Judée-Samarie. En 2015, le conseil municipal de la ville avait adopté une motion approuvant un boycott général à l’encontre d’Israël. Puis le même conseil s’était ravisé. Face au tollé ainsi provoqué, il avait limité le boycott aux « seuls » territoires de Judée-Samarie.
Katja Epelbaum
Source: Coolamnews