Le 12 décembre devait sceller la réconciliation entre Fatah et Hamas. Ce fut un jour comme les autres. Les deux frères ennemis ne parviennent décidément pas à faire front commun.
Cela fait à présent deux mois que les Égyptiens tentent sans succès de recoller les morceaux entre les deux principales factions palestiniennes. Malgré les promesses, Ramallah n’a pas réglé les salaires des employés du Hamas à Gaza. Et contrairement aux accords conclus, le Hamas continue de taxer les produits en circulation sur le territoire qu’il contrôle. Des déclarations, mais sur le terrain rien n’a changé.
Mis à part la reprise du contrôle par les soldats de l’Autorité palestinienne des terminaux d’Erez (vers Israël) et de Rafiah (Egypte), c’est l’échec.
Pour l’heure, le processus de transfert de pouvoir au gouvernement de consensus national a été gelé. Les médias palestiniens citent un exemple criant. Il a été repris en boucle toute la semaine dernière. Les employés du gouvernement de consensus national qui sont arrivés pour travailler au ministère palestinien de la Culture dans la bande de Gaza ont été expulsés par le Hamas. L’organisation terroriste veut d’abord que la question de l’emploi des travailleurs du Hamas soit réglée. Chacun réclame de l’autre des concessions. Aucun ne veut être le premier à concéder. « On tourne en rond », se plaignent les médiateurs égyptiens.
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David Sebban