Le parti Balad, composante de la Liste arabe unifiée, a organisé son 18e camp d’été pour les jeunes. A la fin de la période, lors d’un défilé organisé sour le titre “Marche des Shahids”, auquel prenaient part des jeunes arabes israéliens comme d’Arabes palestiniens, des slogans appelant à la violence et glorifiant les terroristes ont été scandés par les organisateurs et répétés avec enthousiasme par les jeunes. Les meneurs appelaient notamment à “libérer la ‘Palestine’ par le sang” et faisaient l’éloge des ‘shahids’.
Lors de cette marche où flottaient de nombreux drapeaux de l’OLP, les jeunes avaient été divisés en groupes dont chacun portait le nom d’un chef terroriste qui avait assassiné ou fait assassiner des Juifs, dont Yasser Arafat ou Ezzedin al-Qassam.
La députée Hanin Zoabi, membre de ce parti, a exprimé sur sa page Facebook son total soutien à ce défilé: “Balad est fier de sa jeunesse et de son attachement à l’esprit de lutte, au courage et au sentiment de force”.
La cellule des jeunes du parti Balad a publié un communiqué justifiant cette marche et son contenu: “Le programme et les activités proposés à la jeunesse de Balad entrent dans le cadre de la plateforme politique du parti avec au centre l’encouragement à l’identité arabe palestinienne, à la démocratie (sic) et à l’idée d’un ‘Etat de tous ses citoyens’. Dans le cadre de ce camp d’été, qui a notamment inclus la visite du camp de ‘réfigiés’ de Deheisheh, un défilé a été organisé en soutien aux habitants et parmi eux aux familles (de terroristes) endeuillées, victimes des expulsions et des crimes de l’occupant. Il s’agit d’activités qui entrent tout à fait dans le cadre de la liberté d’expression” (!!)
Maor Tsema’h, président de l’association “Lakh’ Yeroushalaïm” a vivement réagi: “Le parti Balad créé une situation insupportable dans la population arabe israélienne en encourageant le nationalisme, en incitant contre l’Etat d’Israël et en appelant à la violence. Il est urgent d’investiguer sur les activités subversives de Balad dans tous les domaines, réagir avec fermeté contre toute expression d’incitation en provenance des dirigeants et des institutions de ce parti, faire cesser son financement et éventuellement déclarer ce parti hors-la-loi”.
Photo David Vaaknin / POOL / Flash 90