L’ambassadrice des Etats-Unis à l’Onu Nikki Haley a déclaré mardi, lors d’une réunion du Conseil de Sécurité, que ‘les violations des droits de l’Homme avaient notamment déclenché le conflit en Syrie, l’oppression des dissidents au Burundi et la répression au Myanmar’. Elle a estimé que la nouvelle crise qui s’annonçait sur la scène internationale risquait de provenir de la Corée du Nord, de l’Iran ou de Cuba où, là aussi, les droits de l’homme étaient amplement ignorés.
La Russie et la Chine ont largement contesté ces propos. Il faut rappeler que les Etats-Unis assument ce mois-ci la présidence tournante du Conseil de sécurité et Nikki Haley comptait en profiter pour mettre l’accent, à cette réunion, sur l’importance des droits de l’homme, de la paix et de la sécurité.