L’organisation de la coopération islamique (OCI) réunit 57 pays musulmans. À la demande de la Turquie, l’actuelle présidente, elle a tenu une réunion d’urgence sur Jérusalem. Rien d’étonnant : cette organisation a été créée en 1969, suite à la tentative d’un déséquilibré chrétien de mettre le feu à la mosquée d’Al-Aqsa. L’un des principaux buts de l’OCI est de « soutenir la lutte du peuple palestinien actuellement sous occupation étrangère, et lui donner les moyens de recouvrer ses droits inaliénables y compris le droit à l’autodétermination et le droit de créer son État souverain, avec pour capitale al-Qods al-Charif, tout en préservant le caractère historique et islamique et les lieux saints de cette ville ». Le ministre iranien des Affaires étrangères, Muhammad Zarif, a déclaré que « les pays musulmans ne devraient jamais oublier qu’indépendamment de certains désaccords, la Palestine est la principale préoccupation du monde musulman ».
La Turquie essaie depuis des années d’élargir son influence à Jérusalem, en investissant des millions de dollars : elle soutient financièrement l’Autorité palestinienne, elle paie des imams radicaux en vieille ville, développe l’enseignement du turc, etc. La branche nord du Mouvement islamique, et à sa tête Raed Salah, sert de tête de pont entre Erdogan et Israël. Raed Salah fait l’éloge des terroristes, et a décerné le titre de « chahids » aux Musulmans israéliens qui ont assassiné les deux policiers sur le Mont du Temple. La Turquie a réussi à affaiblir la position de la Jordanie en vieille ville, et soutient les Mourabitoun, le nom donné dans l’Islam aux Musulmans postés aux villes frontières, aux premières lignes de la guerre contre les non Musulmans.
L’OCI ne limite pas ses activités au soutien aux Palestiniens. Début juillet, l’organisation a exprimé son soutien à l’auto-détermination du Cachemire, au grand dam de l’Inde. L’OCI soutient aussi les Musulmans partout où ils sont en lutte avec les non Musulmans, comme par exemple au Liban, au Kosovo et en Bosnie. De plus, il investit en Europe afin que les Musulmans maintiennent leur identité et ne s’intègrent pas à la société occidentale. Fidèle à la stratégie des Frères musulmans, l’OCI vise à la domination du monde par l’Islam par le biais de ce que le dirigeant spirituel des Frères, le cheikh Qaradhawi, a appelé « fath silmi », une victoire par des moyens pacifiques. La revue de l’OCI, « L’Islam aujourd’hui », le dit explicitement : « La Oumma islamique a commencé comme une minorité réduite à une seule personne, le Prophète. Elle s’est ensuite élargie à quelques centaines de personnes… Le succès d’une minorité musulmane est de devenir un jour une majorité. Ce phénomène se fait par un effet d’assimilation réciproque entre la majorité non-islamique et la minorité islamique, la majorité acceptant petit à petit la morale et la religion islamiques et finissant par s’identifier à l’islam ».
L’OCI constitue donc une menace existentielle tant pour Israël que pour l’Occident. En conséquence, au lieu de tenter de se justifier, face à des exigences éhontées de l’OCI au sujet de Jérusalem, Israël ferait mieux d’insister sur le fait que le combat contre elle n’est qu’une étape dans le projet islamique visant à faire régner l’Islam sur le monde. De nombreux spécialistes craignent d’appeler le mal par son nom, sachant pertinemment que les guerres de religion sont particulièrement sanglantes. Mais ni Israël ni l’Occident n’ont déclaré cette guerre, et le déni de la réalité des visées musulmanes ne changera pas les faits : elle ne risque que d’envenimer la situation.
Reconnaître la nature du problème est la condition sine qua non pour le résoudre.
Ephraïm Herrera est docteur en histoire des religions, diplômé de la Sorbonne et a publié « Les maîtres soufis et les peuples du livre » aux Éditions de Paris, ainsi que « Le djihad, de la théorie aux actes » et les deux tomes des « Étincelles de Manitou » aux éditions Elkana.
IL EST VITAL POUR TOUS CEUX QUI SONT DANS LA LIGNE DE MIRE DE LA CONQUETE PAR LES MUSULMANS DE LEURS HABITATS PARTOUT DANS LE MONDE ,DE CREER UNE STRUCTURE DE LUTTE POUR S’Y OPPOSER PAR TOUS LES MOYENS
L’emprise des déchets nazislamistes ne peut être stopper dans le monde occidental, y compris les USA, que par des massacres massifs de collabos. En commençant par les propagandistes des “grands” merdia…
En Israël, l’incendie du bagats, avec les rats de palais dedans, aurait le même effet.