Pour qu’un film israélien ait du succès à l’étranger, il faut généralement qu’il réponde à un critère obligatoire: qu’il jette l’opprobre sur Israël, en dénonçant soit la politique israélienne par rapport aux Arabes palestiniens, soit Tsahal soit le monde religieux. Le réalisateur et metteur en scène Amos Gitaï l’a bien compris et plusieurs de ses films très controversés ont déjà été primés ou nominés dans les festivals étrangers.
Son dernier film, “Rabin, le dernier jour” fera partie des réalisations au concours pour le prix du “Meilleur film étranger”lors du prestigieux Festival de Venise de 2015. Dans ce film, Amos Gitaï a voulu montrer l’atmosphère qui selon lui a poussé Yigal Amir à faire son geste: les appels des rabbins, les déclarations des politicןens de droite et l’attitude des habitants de Judée-Samarie etc. On imagine aisément les réactions que ce film entraînera dans les opinions publiques.
De manière non surprenante, le film est une production franco-israélienne.
Photo: Moshé Shaï / Flash 90