A chacun son marionnettiste, son homme de l’ombre. Robert Mercer, manifestement serait celui qui aurait mené une marionnette du nom de Trump au pouvoir !
Qui est donc ce monsieur ?
« Robert Mercer est l’un des pionniers de la recherche en intelligence artificielle. Il a fait ses premières armes dans ce domaine chez IBM dans les années 1980. Il y fut largement apprécié, aussitôt reconnu comme un programmeur de talent.
Poursuivant inexorablement ses recherches, il se spécialise plus tard dans l’utilisation du “big data” pour définir les stratégies d’investissement. Il parvient même d’après « The Guardian », a créer une structure spécialisée dans la collecte de données sur divers réseaux sociaux, l’établissement de profils ultra-pointus, (ceci et dans les campagnes de marketing et d’influence politique).
Cette conception informatique personnelle est devenue une société américaine d’analyse de données : « La Cambridge Analytica ».
« Une société qui peut se permettre d’exploiter à son profit un maximum de données, telles l’analyse des « likes » et autres habitudes technologiques (combien de fois change-t-on de photo de profil, à quelle vitesse décroche-t-on un appel), tout ce qui fait qu’elle finit par en savoir plus long sur un internaute que son ami le plus proche.
Une excellente façon d’établir le profil psychométrique de chacun.
« Cette branche controversée de la psychologie a pour but d’évaluer l’intelligence et le comportement des personnes à travers différents tests. Elle prend en compte non seulement des données objectives comme le lieu de résidence, les préférences musicales, mais aussi les émotions. Cette technique permet, d’après Alexander Nix, PDG de Cambridge Analytica, de savoir de quel bord politique est un individu, s’il est politiquement indécis, s’il est plutôt sociable, prompt à s’énerver, quelle est son inclinaison sexuelle, s’il vient de divorcer ou encore s’il est d’un naturel anxieux.
Il suffit alors de personnaliser au maximum les publicités ou vidéos politiques que l’on fait apparaître dans le fil d’information de la page Facebook d’un électeur pour tenter de l’influencer.
Cambridge Analytica a travaillé pour le favori républicain de Robert Mercer : Donald Trump.
« Tous les messages de Donald Trump ont ainsi été conçus grâce à l’analyse de données » a soutenu Alexander Nix. Et pour faire bon poids, des dizaines de publicités différentes ont été diffusées en fonction des profils établis par l’analyse des données fournies par SCL Group. Ce qui eut pour résultat d’envoyer des courriers de campagne personnalisés au plus proche des préoccupations des électeurs.
Alors ? L’élection de Trump : Une simple manipulation informatique ?
« Aucune preuve concrète ne confirme que Robert Mercer et ses mordus de “big data” ont joué un rôle primordial dans cette élection. Mais l’ex-directeur de communication de Leave-eu, Andy Wigmore, assure au Guardian que quoi que l’on en dise ou pas, “c’est l’intelligence artificielle qui a gagné l’élection »
Ajoutez à cela une « application » qui ne peut que faire sourire :
Un site intitulé « WHO CONTROLS AMERICA » a publié la liste des « Juifs de la cabale de Trump ».
Dans cette longue liste de plus de 60 noms, certains patronymes lui sont très familiers, comme sa fille et son gendre, d’autres sont des milliardaires qui ont soutenu sa campagne.
Et, comme par hasard, qui retrouve-ton ? Robert Mercer !