A quelques jours de l’arrivée dans la région du président Donald Trump, le chef de l’Autorité Palestinienne avait lâché quelques déclarations ambigues certes mais agréables aux oreilles occidentales accrochées au moindre mot prononcé en anglais.
Mais le leader du Fatah a vite fait de retrouver son vrai visage dans un discours qu’il a prononcé à sa population à l’occasion de la journée de la “naqba” qui rappelons le, ne commémore par la “catastrophe” de la Guerre des Six Jours mais celle de la création de l’Etat d’Israël tout court.
Mahmoud Abbas a commencé par une falsification historique classique, expliquant que la “naqba” a été “le résultat douloureux d’événements qui ne concernaient pas les Palestiniens (la Shoah)”. Pour bien faire comprendre que le conflit n’a pas commencé en 1967, il a indiqué que “la naqba est toujours actuelle et se poursuit en fait depuis cent ans, au moment de l’apparition du sionisme et de sa vision mensongère”.
Puis il s’en est à nouveau pris à la Déclaration Balfour de novembre 1917 et a une nouvelle fois demandé à la Grande-Bretagne de présenter ses excuses officielles pour cette déclaration et ce qui s’en est suivi. Sa demande avait déjà fait l’objet d’un refus cinglant il y a quelques semaines par la cheffe du gouvernement britannique Theresa May.
Le site Memri, qui rapporte le discours du chef terroriste, indique qu’il a ensuite déclaré que “tout accord de paix avec Israël serait le résultat d’une décision stratégique des Palestiniens et serait conditionné par la création d’un Etat palestinien avec souveraineté totale jusqu’aux lignes d’armistice de 1949 avec pour capitale Jérusalem-Est ainsi que l’application du droit du retour incluant également des dédommagements, selon la Résolution 194 de l’ONU”.
Mahmoud Abbas a poursuivi en faisant une nouvelle fois l’éloge des “shahids” (terroristes) et en exprimant son soutien aux “héros qui font la grève de la faim dans les prisons israéliennes”.
Le chef terroriste a conclu son discours ainsi: “Gloire à nos martyrs, liberté à nos vaillants héros emprisonnés et vive la Palestine libre et indépendante”.
Un discours qu’il serait bon de faire lire dans son intégralité au président Donald Trump lorsqu’il sera en Israël…
Photo Flash 90