Aucune fête ne suffirait pour honorer le rôle essentiel de la femme dans la famille, et dans la société en général, ni le jour de la femme, ni la fête des mères, ni le jour même de son anniversaire.
Chaque année, c’est avec un grand plaisir que l’équipe du P’tit Hebdo organise la traditionnelle soirée pour femmes avec la Rabbanite Yemima Mizrahi. Et mercredi soir dernier dans le quartier de Bakaa à Jérusalem, la gente féminine était de nouveau à l’honneur pour accueillir le mois de Adar dans la joie. A cette grande occasion, nous avons voulu rajouter cette fois-ci une note particulière d’éclats de rire. Oui, ce soir-là, fut tout simplement unique, grandiose et inoubliable. L’art des intervenantes, variait entre émotion, spiritualité et rires face à 450 femmes venues de tous les horizons à Jérusalem.
Quelques mots de Tamar Nizri, habitante d’Amona, ont planté le décor. Elle a su jongler entre la douleur de l’expulsion, la difficulté de l’attente, la emouna envers D. sans limite et enfin la gratitude envers tout un peuple solidaire. Témoignage unique, digne d’une femme et mère juive, liée à sa terre.
La Rabannite Yemima a réussi à conquérir le cœur de chacune, entre des messages forts et touchants, un humour d’une finesse rare, une salle émerveillée absorbant cette potion magique de force et de gaieté. Tout y était : paroles, chansons, rires et téfila…le tout assaisonné d’un amour authentique à travers chaque mot. C’est ensuite que le relais a été pris tout naturellement par une autre artiste, Noya. L’humoriste déjà de renom chez les israéliens, a pris la main de façon toute naturelle et complice, en décrivant, sous les fous rires permanents, des scènes quotidiennes de la vie d’une femme juive d’aujourd’hui. Les maris n’ont pas été épargnés, bien sûr !
A entendre les commentaires du public à la sortie de cette soirée d’intense émotion et de rires notre pari aura été gagné: faire oublier durant deux heures, les soucis, les peines et les angoisses de chacune, laissées au vestiaire le temps de remplir d’énergies nouvelles les batteries quelquefois épuisées. C’était Mesdames un plaisir de vous avoir reçues dans notre capitale, le sourire aux lèvres, enchantées de vous retrouver et de partager une belle soirée. Chacune a donné de la force à l’autre, chacune a reçu de la joie de l’autre.
Merci mesdames pour votre présence chaque année. Grâce à vous, la notion de Netina, du don de soi, l’emportera toujours sur celle de recevoir, depuis des milliers d’années, de l’époque du Mishan jusqu’à nos jours…
Quoi de plus beau que pour entamer le mois d’Adar ? Hodesh tov
Avraham Azoulay
Photos: Corinne Bodnev