Shmulik Maoz, le metteur en scène du film “Foxtrot” – un film de plus qui donne une image négative de Tsahal – espérait sans doute que cela lui donnerait un ticket d’entrée pour le podium des Oscars d’Hollywood, comme il l’a obtenu dans des festivals européens. Mais sa joie était prématurée. Le film n’a pas été retenu pour concourir dans la catégorie du Meilleur film étranger.
Le film retrace la vie d’une famille israélienne, dont le fils a trouvé la mort lors qu’il servait à un barrage militaire en Judée-Samarie. Mais il a été très critiqué car, comme tant d’autres films israéliens, il prend nettement parti contre Tsahal et en faveur de la cause arabe palestinienne.
Sans suprise, “Foxtrot” a eu plus de succès sur le sol européen en remportant le Lion d’Or à Venise au mois de septembre dernier. La ministre de la Culture et des Sports Miri Reguev avait alors violemment réagi et promis que le ministère de la Culture n’aidera plus financièrement la production de ce genre de films qui salissent Israël à l’étranger.
Elle avait noté avec raison que tous les films israéliens qui donnent une mauvaise image d’Israël et particulièrement de Tsahal obtenaient de manière pavlovienne un grand succès à l’étranger et surtout en Europe. “Il est inacceptable que des créateurs israéliens contribuent ainsi à la délégitimation d’Israël auprès des jeunes générations concernant l’armée la plus éthique du monde, au moyen de mensonges déguisés en créations artistiques”, avait notamment dit la ministre.
A l’annonce de la nouvelle de la non-sélection du film, le quotidien antisioniste Haaretz a exprimé sa “déception”.
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