En cette semaine où le monde entier parle de Jérusalem, en cette semaine où nous venons de fêter les 49 ans de sa réunification miraculeuse, on est en droit de se demander d’où provient cet intérêt obsessionnel du monde entier envers la capitale juive ?
Le nom de Jérusalem n’apparait nulle part dans le Coran, ni ailleurs, mais uniquement dans notre Torah, dans chacune de nos prières et à chacun de nos souffles. Peu importe, le petit lopin de terre sur lequel nous vivons fait partie d’âpres discussions du monde dit éclairé qui s’octroie le devoir de s’en accaparer, de nous en déposséder, un peu plus chaque jour.
A Paris on a aussi chanté, certes sous la pluie mais avec tous les drapeaux de la planète. On a ri et dansé en parlant de la terre sainte et on a juste oublié d’inviter à cette conférence internationale, les principaux concernés.
En Israël, quand un gouvernement de droite est en place, tout peut arriver, très vite, sous nos yeux, sans même nous laisser le temps de comprendre ni de réagir. On l’a vécu avec le désengagement du Goush Katif, rappelez-vous. Oui, seule la droite au pouvoir a signé des traités de ‘’paix’’. La gauche ne s’interpose jamais dans les processus de retraits.
Un seul homme politique semble vouloir vraiment s’opposer à ce festival de drapeaux multicolores que l’on veut hisser sur le Golan, la Judée Samarie et même Jérusalem: Naftali Bennett. Il reste totalement contre l’idée d’un Etat palestinien et ne veut pas entendre parler de concessions territoriales. Sa voix minoritaire sera-t-elle entendue par le peuple ?
49e jour du Omer, 49 ans de Jérusalem: de la révélation sons et lumières au Mont Sinaï, jusqu’au grand happening sons et lumières actuel sur les murailles de Jérusalem. Le peuple d’Israël, réuni ce jour-là, prouve toujours et encore, qu’il est profondément lié à cette promesse faite à D. un 6e jour du mois de Sivan, pour se relier éternellement à Lui.
A propos de ce peuple magique, je voudrais conclure par la petite histoire émouvante de la famille Haisraeli, qui habite à Ofra dans le Binyamin. Deux ans après la grave blessure de leur fils Yehouda, à la guerre de Tsouk Eytan, le ministère de la défense n’a toujours pas accordé le budget nécessaire pour réadapter la maison de ce soldat à son handicap. Devant l’immobilité des autorités, la famille, soutenue par l’association ‘’Israël Sheli’’ a lancé un appel du cœur au public israélien. La surprise est totale: en quelques heures, 600 000 shekels ont déjà été recueillis, …peut-être comme ces 600 000 âmes présentes lors de Matan Torah… Et voilà que le jour de Yom Yeroushalayim, la barre des 1 million 350 000 shekels a été dépassée et qu’enfin, les travaux peuvent commencer. Am Israël Haï!
H’ag Sameah’ !
Avraham Azoulay