Le ministère danois des Affaires étrangères a décidé de suspendre son aide financière à des organisations basées à Ramallah. Le chef de la diplomatie danoise, Anders Samuelsen, était à Ramallah le mois dernier, et en est revenu avec une opinion un peu différente de celle avec laquelle il était arrivé. Il avait également rencontré le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahou qui l’avait briefé sur l’utilisation faite par l’Autorité Palestinienne des aides financières venues d’Europe. Et avant de partir pour le Liberia samedi soir, Binyamin Netanyahou s’est entretenu sur cette question avec le Premier ministre danois Lars Løkke Rasmussen.
Le message a été compris à Copenhague et Anders Samuelsen a déclaré dimanche que tant qu’une vérification méticuleuse de 24 ONG arabes palestiniennes n’aura pas été effectuée, l’aide de son pays sera suspendue. Il a précisé que le Danemark cessera définitivement son aide à des ONG si celles-ci se révèlent agir dans un sens qui ne correspond pas aux intentions du gouvernement danois.
Toutes ces organisations sont aidées financièrement par un fonds européen censé promouvoir les droits de l’homme et le respect du droit international dont le siège est à l’Université Bir-Zeit à Ramallah. Alimenté par la Suisse, le Danemark, la Suède, la Norvège et les Pays-Bas, ce fonds verse environ 4 millions de dollars chaque année à cette kyrielle d’ONG. Or la plupart de ces organisations font la promotion de l’antisémitisme, de la lutte judiciaire internationale contre Israël, du boycott et du BDS, et financent aussi des organisations terroristes comme le FPLP.
Cela fait longtemps que des gouvernements européens et l’Union européenne en tant que telle déversent des sommes colossales à toutes sortes d’organisations arabes palestiniennes sans trop vérifier quelle utilisation est faite de ces montants. Pire, ils ferment les yeux sur le manque criant de transparence. La diplomatie israélienne mais mais aussi des organisations comme NGO Monitor ont souvent alerté les gouvernements européens sur la duplicité de ces ONG qui disent oeuvrer pour les droits de l’homme mais utilisent cette manne à d’autres fins bien moins humanitaires.
WATC, l’une de ces ONG arabes palestiniennes soutenues par ce fonds européen a notamment aidé à financer un “centre pour femmes” qui porte le nom de la terroriste Dalal Al-Mughrabi, et qui a entraîné la semaine dernière la suspension de l’aide norvégienne.
Les décisions norvégienne et danoise constituent un tournant et, il faut le souhaiter, le début d’une prise de conscience européenne sur l’immense machination arabe palestinienne qui utilise la corde victimaire pour extorquer chaque année des centaines de millions d’euros aux contribuables européens au profit d’une entreprise mafieuse et terroriste.
Photo GPO